Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

vendredi 7 février 2014

L’US Army a testé avec succès un convoi logistique automatisé




Un convoi logistique formé par des camions sans conducteurs… Une vue de l’esprit? Pas vraiment… Ainsi, Lockheed Martin Missiles Fire Control a annoncé, le 30 janvier dernier, avoir effectué essayé avec succès, quelques semaines plus tôt un tel système dans le cadre d’un projet mené par l’U.S. Army Tank-Automotive Research, Development and Engineering Center (TARDEC), près de Fort Hood.

Les essais font partie du projet AMAS (Army and Marine Corps’ Autonomous Mobility Appliqué System) et ont permis de confirmer la maturité programme CAD (Capabilities Advancement Demonstration), a expliqué l’industriel.

Ces tests ont consisté à faire rouler des camions M915 sans conducteur en les confrontant à des obstacles, des intersections de routes, des piétons ainsi qu’à d’autres véhicules circulant en sens inverse, que ce soit en zones rurales ou urbaines.

Le kit AMAS et les logiciels associés ont réalisé exactement ce qu’attendaient leurs concepteurs. Ils ont “franchi avec succès tous les obstacles qu’un convoi peut rencontrer”, a commenté David Simon, responsable de ce programme chez Lockheed Martin Missiles Fire Control.

Le dispositif installé à bord des véhicules ayant servi aux tests se compose d’un capteur un capteur de télémétrie laser LIDAR et d’un récepteur GPS et de logiciels. Ce module peut être installé sur (presque) n’importe quel véhicule.

L’intérêt d’un tel système est qu’il évite d’exposer la vie des conducteurs à la menace des engins explosifs improvisés et des embuscades ou de rouler dans des conditions climatiques difficiles, comme les militaires français du Train en ont rencontré au Mali. Encore faudrait-il en parler encore au conditionnel. Car le kit AMAS ne peut rien contre les incidents de parcours. Ce n’est en effet pas avec un capteur de télémétrie et un GPS que l’on peut désensabler un camion… Qui plus est, cela crée un autre risque : celui d’un détournement.