Photographié avec un foulard à tête de mort du jeu Call of Duty afin de se protéger du sable, le légionnaire du 1er Régiment Etranger de Cavalerie avait fait le buzz à son insu. On était alors au début de l’opération Serval. Pendant que certains glosaient à l’infini sur le symbole “glaçant” (et l’on passera sur les autres termes), lui et ses camarades étaient à mille lieues de se douter de qui se disait à propos de ce malheureux cliché.
Visiblement, le légionnaire ne s’est pas remis de cette affaire. A-t-il été puni de 40 jours d’arrêt comme cela a été dit? Selon une bonne source qui avait évoqué ce sujet pour Zone Militaire, sa punition n’avait pas été aussi sévère. Reste que ce buzz a laissé des traces.
Ainsi, selon Le Dauphiné, ce légionnaire a déserté en juin dernier. Muré chez lui, à Orange, alternant l’absoption massive d’alcool et de médicaments, il a “pété les plombs”, le 20 novembre.
Sous l’emprise de l’alcool, il a en effet braqué une pharmacie avec un fusil kalachnikov démilitarisé pour obtenir des médicaments. Résultat : il a été interpellé chez lui et a été présenté le lendemain en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Carpentras. Verdict : 3 ans de prison avec sursis.
Et dire que les soldats américains portent des foulards “Call of Duty” sans que cela ne pose le moindre problème outre-Atlantique… Même en France, lors de la Première Guerre Mondiale, l’avion de Charles Nungesser (43 victoires homologuées) était orné d’une tête de mort. Voilà de quoi donner matière à réfléchir sur notre époque. Du moins en France. A croire que les puritains ne sont pas là où l’on croit.
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