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samedi 28 septembre 2013

AQMI désigne 2 nouveaux commandants au Sahel


Talha                                                                          Said


Après la fusion du Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO) et du groupe “Les signataires par le sang” de Mokthar Belmokhtar, dit le Borgne, dans une seule entité appelée “Les Almoravides” (il se dit que ce rapprochement a été voulu par le chef d’al-Qaïda ‘canal historique’, Ayman al-Zawahiri), la mouvance jihadiste continue de rassembler ses morceaux après l’opération française Serval au Mali.

Ainsi, selon l’Agence Nouakchott Information (ANI), al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) vient de désigner deux nouveaux commandants pour remplacer deux de ses chefs tués lors de l’opération Serval.

“AQMI a placé l’Algérien Saïd Abou Moughatil en remplacement d’Abdel Hamid Abou Zeïd tué au cours de l’offensive Serval et a  également confié le commandement d’une autre unité combattante (ndlr : al-Fourghan) au Mauritanien Aderrahmane, alias Talha, en remplacement de Mohamed Lemine Ould El-Hassen dit Abdallah Al-Chinguitty, tué (…) dans un bombardement d’hélicoptères”, affirme ANI, qui passe pour être bien informée sur les milieux jihadistes dans la région.

Chef brutal responsable de la mort de plusieurs otages occidentaux, Abou Zeïd a été tué en février dernier par une frappe aérienne française lors des combats menés dans l’Adrar des Ifoghas, au Nord-Mali. Il était l’un des principaux responsables d’AQMI au Sahel, avec Belmokhtar.

Peu de temps après, une source algérienne avait indiqué qu’il avait été remplacé à la tête de la katiba Tarik Ibn Ziyad par l’algérien Djamel Okacha, alias Yahia Abou el-Hammam, chef d’AQMI pour l’ensemble de la région sahélienne. Manifestement, il s’agissait là d’une solution temporaire.

Concernant Saïd Abou Moughatil, alias Abou Saïd el-Djazaïri, l’on ne sait que peu de choses pour le moment. Si ce n’est qu’il est de nationalité algérienne. En revanche, l’on dispose d’un peu plus d’éléments sur Aderrahmane, alias Abou Talha Al Mauritani puisqu’il a fait partie de la police islamique de Tombouctou à l’époque où cette ville était occupée par AQMI, organisation qu’il aurait rejoint en 2006.