Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 4 juin 2013

L’Algérie ciblée les faux humanitaires et l’argent du Golfe


Loin de tout sous-entendu et arrière pensée, et à l’ombre d’un bouillonnement terrestre, sommes-nous en droit de croire que le Qatar, l’Arabie Saoudite et le Koweït, connus pour être des matrices déclarées du wahhabisme, sont des puissances mondiales au même titre que les Etats-Unis ? Ou, par contre, ce sont les USA qui manipulent ces mêmes Etats pour répandre cet esprit qu’ils prétendent combattre dans les pays arabes dans l’objectif de faire chuter des régimes plus ou moins «ingouvernables»? En toute impunité, ces trois pays du Golfe agissent, en tout cas, à leur aise pour financier le terrorisme par le biais d’associations caritatives et sous forme d’aides humanitaires multiformes. La CIA ne doit certainement pas ignorer ce détail !

Des sources très au fait du renseignement sécuritaire confient qu’une importante somme d’argent en liquide a été débloquée au profit d’Al Qaîda au Maghreb islamique et à ses affiliés. Les convoyeurs de ce fonds seraient déjà arrivés en Libye où cette manne va servir aux recrutements et au renforcement d’une logistique qui cadre avec la situation actuelle et notamment pour acheter des armes. Des véhicules tout-terrain portant l’insigne du Croissant-Rouge qatari ont été signalés au Niger, au Mali et au Tchad! Ce n’est pas une coïncidence naïve. Le Qatar et ses deux alliés comptent bien mener leur mission sous l’oeil bienveillant des USA.

Ce n’est nullement par hasard que le «Borgne» refait surface pour instaurer un «climat» propice à ce remue-ménage grandeur nature. Quel rôle jouera ce dernier? Mokhtar BelMokhtar, avec la composante de sa nouvelle organisation «Les signataires par le sang» par laquelle il a annoncé son divorce avec Al Qaîda au Maghreb islamique, semble introduire sur la scène un nouveau mode d’emploi par lequel il signe deux attaques ciblées. La première, celle de Tiguentourine où les terroristes avaient subi un cuisant échec, la seconde au Niger contre un site stratégique d’Areva qui a occasionné la mort de plus d’une vingtaine de personnes. Le choix des cibles n’est pas anodin! De qui reçoit-il les ordres? Au profit de qui? Et pour quel objectif? Nos sources sont catégoriques, l’Algérie qui, jusque-là, demeure insoumise au diktat des instigateurs de ce qu’on appelle le «printemps arabe» et à la menace terroriste doit suivre la logique des néo-démocrates du Golfe.