Aucune précision n'a été donnée sur l'audition de Zaid al-Hilli, frère de Saad Al-Hilli, intervenue plus de six mois après ce fait divers hors norme.
Le frère de l'une des quatre victimes de la tuerie de Chevaline, en septembre près d'Annecy dans le centre-est de la France, a de nouveau été entendu par la police britannique, a-t-on appris vendredi de source proche du dossier.
Le 5 septembre 2012, Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne de 50 ans, sa femme Iqbal, 47 ans, et sa belle-mère Suhaila al-Allaf, 74 ans, de nationalité suédoise, avaient été tués par balle à Chevaline, près d'Annecy, où ils passaient des vacances. Leurs corps ainsi que celui d'un cycliste français, victime collatérale, avaient été découverts sur un parking. Les deux fillettes du couple avaient survécu à la fusillade, mais l'aînée, Zainab, avait été grièvement blessée.
Parmi les pistes envisagées par les enquêteurs figure celle du litige familial entre Saad al-Hilli et son frère Zaid à propos de l'héritage de leur père. Zaid al-Hilli avait déjà été longuement entendu en septembre par des policiers britanniques, sous la supervision de quatre gendarmes français dépêchés au Royaume-Uni.
Interrogée par l'AFP, une porte-parole de la police du Surrey, chargée de l'enquête du côté britannique, n'a pas confirmé que Zaïd al-Hilli avait été entendu la semaine dernière. «Nous avons des contacts réguliers avec lui en tant que plus proche parent de l'une des victimes. Il n'y a rien de plus que cela. Il n'a jamais été ni arrêté ni considéré comme un suspect».