L’EMA rapporte aujourd’hui que deux missions d’interception de go fast ont été réalisées avec succès dernièrement par la marine nationale. Preuve en est que la mécanique est bien huilée, elle est un exemple de coordinnation entre des moyens aériens (falcon 50), policiers (OCTRIS), douaniers et maritimes.
Disposant d’un hélicoptère Panther, la frégate Ventôse a d’abord intercepté le 27 février dernier un go-fast avec cinq personnes à son bord. L’opération nocturne a nécessité l’action d’un tireur d’élite des commandos marine pour stopper l’engin lancé à pleine vitesse.
Ensuite, le 1er mars, même frégate, même procédure : le go-fast est intercepté par les marins qui une fois encore interpellent cinq go-fasteurs transportant 240kg de cocaïne.
L’EMA rappelle que parmi les 3 tonnes de cocaïne saisies en 2012, 2,4 tonnes l’ont été aux Antilles. Depuis le début de l’année 2013, les douaniers ont déjà saisi 30kg de pourdre blanche. Jean-Michel Andries, directeur des douanes en Guyane, souligne à nos confrères de France Guyane que « le maître mot est « diversification » des parcours chez les trafiquants ». Le phénomène est inquiétant car les fly-fast font aussi de plus en plus leur apparition dans les moyens employés par les go-fasteurs. Aux Etats-Unis, ce sont mêmes des drones qui sont utilisés pour l’acheminement de la drogue, comme l’explique Le Figaro.