Un document confidentiel nous délivre des révélations fracassantes sur l’attaque terroriste contre le site gazier de Tiguentourine, une attaque et une prise en otages qui n’a pas livré encore tous ses secrets. Il s’avère, au fil des jours, que les commanditaires de cette opération terroriste sont issus de différents horizons.
Un véritable pavé a été jeté dans la marre lorsque la boite mail de Sidney Blumenthal, journaliste américain, ancien assistant et conseiller spécial du président Bill Clinton, a été piraté par un Hacker prénommé « GUCCIFER ». Ce dernier a, par la suite, dévoilé des courriels secrets qui nous informent sur les dessous de cette terrible opération terroriste. Sur son site internet, la chaîne d’information russe, Russia Today a rendu public les documents providentiels procurés par le hacker qui a réussi à s’introduire dans la boite mail de Sidney Blumenthal. Et ces documents nous apprennent des informations explosives.
En effet, les documents qui étaient en possession de Sidney Blumenthal soulignent que les services secrets français ont exprimé, dans une de leurs notes, la certitude que des fonds saoudiens ont financé le groupe de terroristes qui a perpétré l’attaque terroriste d’In-Amenas. Ce financement a été rendu possible grâce à l’entremise des groupes terroristes libyens, formellement identifiés dans les documents de Blumenthal d’après lesquels les fonds saoudiens ont été fournis à des contacts d’Al Qaïda au Maghreb (AQMI) résidant en Europe du sud. Ces derniers ont, ensuite, fait transiter ces sommes d’argent aux cellules d’AQMI en Mauritanie. C’est avec ces financements saoudiens qu’un groupe islamiste en Libye a pu organiser l’attaque terroriste contre le consulat américain de Benghazi.
Et pour organiser l’opération terroriste d’In Amenas, Mokhtar Belmokhtar, le cerveau de cette opération, a bénéficié de ces mêmes financements pour acquérir du matériel militaire et recruter des éléments djihadistes. Il est à signaler, enfin, que ces fonds saoudiens ont été versés à Mokhtar Belmokhtar au début de l’année 2013, soit quelques jours uniquement avant l’attaque d’In Amenas.
Abdou Semmar