Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mercredi 2 janvier 2013

«Oui, la Libye a financé Sarkozy et Guéant»


L'intermédiaire en armements franco-libanais Ziad Takieddine a déclaré détenir les preuves d'un financement par Mouammar Kadhafi de la campagne présidentielle française de 2007.


Ziad Takieddine, intermédiaire en armement franco-libanais, 
affirme que la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007
 a été financé en partie par Mouammar Kadhafi. 
(photo: AFP) 


Selon «Le Parisien», Ziad Takieddine aurait déclaré au juge Van Ruymbecke, chargé de l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de l'ancien Premier ministre Edouard Balladur en 1995, qu'il pouvait lui «fournir les éléments existants sur le financement de la campagne de Nicolas Sarkozy».


Et selon l'intermédiaire en armement, «le montant de cette aide dépasserait les 50 millions d'euros, somme un temps évoquée par l'un des fils du dictateur libyen» Mouammar Kadhafi. «Oui, la Libye a financé Sarkozy et Guéant», a par ailleurs déclaré au quotidien Ziad Takieddine, qui précise que les versements ont été «très abondants entre décembre 2006 et janvier 2007».

De son côté, Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, s'est refusé mercredi à commenter ces accusations. «C'est une affaire de justice qui est en cours. Laissons-la se dérouler, il y a tellement eu de sornettes racontées à ce sujet», a-t-il déclaré mercredi sur RTL.

Guéant dément 

L'ancien secrétaire général de l'Elysée sous Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, a catégoriquement nié ces accusations. «Tout cela est absolument fantaisiste, c'est complètement faux», a-t-il dit. «Je me demande bien ce qui peut conduire à dire des choses qui sont complètement fausses». L'ancien ministre de l'Intérieur a ajouté que, s'il lui était arrivé de rencontrer Bachir Saleh, «il n'a jamais été question de ces choses-là, jamais !»".