Le foulard que le militaire porte sur la visage, qui représente une tête de mort. Ce n'est évidemment pas une pièce d'uniforme reglementaire, mais un produit dérivé d'un jeu vidéo de guerre extrêmement populaire, Call of Duty. Il représente le masque du lieutenant Simon "Ghost" Riley.
“Quand je pense que ce type va risquer sa peau aujourd’hui pendant que d’autre vont passer leur temps en essayant de l’identifier”
Pendant la Première Guerre Mondiale, l’aviateur Charles Nugesser, le “hussard de la Mors”, avait fait peindre une tête de mort sur la carlingue de son Nieuport. A la fin du conflit, il comptait 45 victoires aériennes à son actif. Aurait-il alors fallu le sanctionner? Autre temps, autres moeurs…
Comme souvent ceux qui font un scandale de ce genre de choses le font de derrière leurs confortables bureaux, devant leurs écrans d'ordinateurs, vivent dans le cocon d'un environnement protégé où règne le tellement hypocrite politiquement correct.
Or, la guerre, c'est rude, moche, ça blesse et ça tue. Les hommes qui la font doivent ëtre solides, forts, ne pas avoir peur de regarder la réalité en face. Et quand on risque sa vie, quand on est affronté au sang, au stress extrême, au danger de mort, à la mort, on décompresse à l-humour noir. C'est humain. Mais allez expliquer ça à des bureaucrates et autres journalistes qui se prennent pour les héros d'aujourd'hui...Peine perdue. Ils sont trop pleins d'eux-mêmes et de leurs bons sentiments. Ils sont persuadés qu'à votre place, ils feraient tellement mieux, mais n'auront jamais le cran de s'y coller. C'est l'angélisme de la lacheté qui tue.
Soldats français, ceux qui vous cherchent des poux dans la tête, on s'en fiche. Beaucoup de vos concitoyens vous soutiennent.
Entre les discours politiques tenus à Paris sur le thème de l' "offensive" terrestre et la réalité du terrain, il y a un immense gap... dans lequel tombent les médias et le grand public, forcément soupçonneux et frustrés.
Et cette frustration explique l'intérêt porté à une image belle, pleine de sens et en même temps parfaitement anecdotique.
TF121