Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 24 janvier 2013

La Suisse et Israël ont signé une déclaration d'intention en vue de poursuivre et renforcer leur collaboration militaire


Le texte a été signé à l'occasion de la rencontre entre le président de la Confédération et ministre de la défense Ueli Maurer et son homologue israélien Ehud Barak. Le Conseil fédéral a approuvé le texte le 17 octobre.

L'étape est qualifiée d'«importante» par M. Barak. Elle permet «d'avancer dans une relation qui est bonne» entre les deux pays en matière de défense, a indiqué dans un entretien à l'ats le vice-premier ministre israélien.

Il évoque cette proximité malgré le récent vote suisse en faveur du statut d'Etat palestinien non-membre à l'ONU. «Nous ne sommes pas en position de leur (en l'occurrence, les dirigeants suisses) dire quoi penser», a aussi dit le vice-premier ministre israélien.

Critiques en Suisse

La déclaration, publiée sur le site Internet du Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS), prévoit l'échange d'expérience entre spécialistes d'informations scientifiques et sur le matériel, ou encore l'organisation d'événements sportifs. L'échange de points de vue sur le droit international humanitaire et les droits de l'homme est également spécifié.

Concrètement, il en va d'échanges d'informations et d'expériences au sujet de la protection de la population et d'une collaboration dans le domaine de l'armement. L'accord ne prévoit pas d'étendre la collaboration au delà de ce cadre, précise le DDPS.

Une trentaine d'organisations suisses - dont le Groupe pour une Suisse sans armée (GSsA) et la Société Suisse-Palestine, ainsi que les Verts et le PS - ont protesté contre l'accord dans un communiqué envoyé mercredi déjà. Elles dénoncent une «reconnaissance scandaleuse et inacceptable de la politique de colonisation et des violations continuelles du droit international de l'Etat d'Israël».