Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 20 janvier 2013

La prise d'otages d’In Amenas en Algérie


Trente-huit otages et 29 assaillants ont été tués lors de l'attaque et de la prise d'otages (bilan officiel) 

Une opération terroriste a semé la panique au sud de l’Algérie. Un groupe composé d’une trentaine d’éléments a pris d’assaut la site pétrolier de BP et Sonatrach situé à à 34 km d’In Amenas, où travaillent et vivent près de 600 personnes. A l’heure actuelle, l’armée algérienne a achevé son opération militaire qui a été lancée depuis jeudi pour libérer les otages détenus au niveau de l’usine de traitement de gaz. Hollande juge que l'Algérie a eu «les réponses les plus adaptées».


Samedi 19 janvier 2013
21 H 10 : Certains preneurs d'otages n'étaient pas d'Afrique du Nord (Norvège)
La plupart des preneurs d'otages sur le site gazier algérien d'In Aménas étaient originaires d'Afrique du Nord mais certains autres venaient d'en dehors de la région, a indiqué le ministre norvégien des Affaires étrangères samedi.
«Les preneurs d'otages viennent de différents pays, essentiellement mais pas seulement de la région», a déclaré le chef de la diplomatie norvégienne Espen Barth Eide lors d'un point de presse.
«Il est fait état de ressortissants de pays autres que l'Afrique du Nord», a-t-il ajouté, sans préciser les pays concernés mais disant avoir été de mieux en mieux informé par les autorités algériennes au cours des derniers jours sur cette prise d'otages.
Selon un bilan provisoire des autorités algériennes, 23 otages ont trouvé la mort et 32 ravisseurs ont été tués depuis mercredi, jour de l'attaque des islamistes à In Aménas.
21 H 09 : Alger (ats/afp) Vingt-trois captifs ont péri durant les quatre jours de prise d'otages sur un site gazier en Algérie, alors que 32 ravisseurs ont été tués par les forces spéciales de l'armée, selon un bilan provisoire officiel. Enfin, les forces algériennes ont libéré 792 personnes.
Les forces algériennes ont pu libérer «685 employés algériens et 107 étrangers» et ont abattu «32 terroristes», a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué. Vingt-trois otages ont péri, a-t-il ajouté sans préciser leurs nationalités.
Parmi les 32 ravisseurs tués figurent trois Algériens. Les autres étaient de différentes nationalités non précisées et comprenaient des experts en explosifs, a-t-il précisé.
L'armée a récupéré un arsenal important: «six fusils-mitrailleurs, 21 fusils, deux fusils à lunettes, deux mortiers 60 mm avec roquettes, 6 missiles avec rampes de lancement, deux RPG7 avec huit roquettes, 10 grenades disposées en ceintures explosives», selon le communiqué.
Des «tenues militaires étrangères et un stock de munitions et d'explosifs» ont été trouvés.
20 H 20 : Le groupe terroriste qui a attaqué et pris en otages plusieurs ressortissants étrangers et algériens au site gazier de Tiguentourine était constitué de trente deux (32) criminels, dont trois (3) algériens, avec des spécialistes en explosifs, a précisé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué rendu public samedi soir.
20 H 05 : L’armée algérienne a réussi à libérer 685 travailleurs algériens et 107 étrangers, révèle un nouveau bilan dressé par le ministère de l’Intérieur.
19 H 51 : 32 terroristes ont neutralisés par les forces militaires et 23 personnes sont décédées d’après le bilan provisoire officiel donné par le ministère de l’Intérieur.
18 H 30 : « Nous n’avons pas encore tous les éléments mais quand il y a une prise d’otages avec autant de personnes concernées, et des terroristes aussi froidement déterminés, prêts à assassiner ce qu’ils ont faitleurs otages, un pays comme l’Algérie a les réponses qui me paraissent, à mes yeux, les plus adaptées car il ne pouvait pas y avoir de négociation », a expliqué le président français François Hollande.
18 H 22 : Un porte-parole du groupe terroriste la Katiba «Signataires par le sang», Hassan Ould Khelil, a accusé l’armée militaire algérienne d’avoir assassiné les otages étrangers détenus au site gazier d’In Amenas. Selon ce chef djihadiste « un général des services de renseignement algériens a refusé de négocier avec nos éléments et a ordonné l’assaut contre les 4X4 qui transportaient des otages » a-t-il confié au site mauritanien Sahara Médias.
18 H 10 :Un témoignage audio d’un des terroristes circule actuellement sur le web, dans laquelle il explique comment son groupe a été encerclé. Il explique l’intention du groupe terroriste, de faire exploser le site gazier.
17 H 30 : La télévision Ennahar TV a diffusé une vidéo où l’on voit les cadavres d’otages algériens et étrangers. Cette vidéo montre entre 8 et 9 cadavres qui gisent sur le sol saharien. Une source militaire confirme la libération de 85 otages étrangers sur les 132 qui travaillaient dans cette base on ignore le sort des autres restants à savoir 47 personnes.
16 H 52 : Le Premier Ministre devrait revenir sur les circonstances de l »attaque terroriste d’In Amenas dans une conférence de presse dans laquelle il interviendra, avec des hauts gradés de l’armée. Selon certaines sources, la conférence devrait être donnée dimanche ou lundi, toutefois il n’y a pas encore eu de confirmation officielle par le gouvernement.
16 H 17 : « Ce que je sais est qu’il y a des otages qui sont morts, qui ont été lâchement assassinés », a déclaré le président français François Hollande dans une intervention télévisée cette après-midi. Ajoutant que « S’il y avait besoin de justifier l’action que nous engageons contre le terrorisme, nous aurions, là encore, un argument supplémentaire », a précisé le président français, comme argument justifiant l’intervention militaire française au Mali.
16 H 01 : D’après le bilan officiel des morts donné hier qui était de 12 e Algériens et étrangers morts et les 7 otages exécutés aujourd’hui, le bilan est porté à 19 morts au total. Environ moins 650 travailleurs du site, nationaux et étrangers, retenus en otages par les terroristes, ont été libérés après l’intervention des forces spéciales de l’Armée nationale populaire.
15 H 40 : Les forces militaires confirment que le groupe terroriste était composé de personnes de diverses nationalités, sans pour autant préciser de quels pays elles étaient originaires. Des étrangers faisaient partie des ravisseurs, comme cela avait été évoqué hier.
15 H 35 : William Hague, Le chef de la diplomatie britannique, est inquiet, il a déclaré que Londres était sans nouvelle de moins de dix ressortissants britanniques dans le secteur.
15 H 25 : Le bilan provisoire des morts est estimé entre 25 et27 otages étrangers et algériens depuis le début de l’attaque, d’après l’AFP.
15 H 20 :Une opération de déminage en cours sur le site de In Aménas, selon l’agence officielle APS qui cite le groupe Sonatrach. Après avoir neutralisé les terroristes, les forces armées s’assure de la sécurité du complexe gazier. Les ravisseurs ayant assuré qu’ils avaient miné le site durant la prise d’otages. « Suite à l’intervention des forces militaires algériennes sur l’usine de gaz de Tiguentourine et le délogement des terroristes, il a été constaté que l’usine a été minée dans le but de la faire exploser », indique Sonatrach dans un communiqué cité par l’agence APS.
15 H 10 : Une vingtaine de corps a été retrouvée au niveau de la morgue de l’hôpital d’In Amenas, mais nous ne savons pas pour l’heure si ces cadavres sont ceux des otages.
14 H 15 : D’après l’APS, l’opération de libération des otages a pris fin. Sept otages auraient été exécutés par les ravisseurs, mais on ne connaît pas leur nationalité. Les forces spéciales de l’ANP sont parvenues à éliminer les 11 terroristes. Le quotidien El Watan précise que » les terroristes se préparaient à un acte suicidaire collectif », mais l’intervention de l’armée les a freiné dans leur action. Sentant l’issue de leur attaque ils auraient exécuté certains otages. L’agence Reuters confirme que 16 otages ont été libérés, parmi lesquels se trouvent 2 Américains, 2 Allemands et 1 Portugais.
13 H 48 : Plusieurs médias parlent de la découverte de 15 corps calcinés par les forces spéciales algériennes. Il s’agirait de 12 otages et 3 terroristes. Une enquête a été lancée pour tenter d’identifier les corps retrouvés après que l’armée algérienne a lancé le processus de libération de dizaines de travailleurs étrangers et algériens travaillant à l’usine, rapporte l’agence de presse Reuters. Il n’existe pour le moment aucune indication sur les circonstances du meurtre de ces 15 personnes.
13 H 30 : L’armée a libéré six nouveaux otages et éliminé deux terroristes samedi matin au niveau du site gazier. Pour l’heure on ignore encore la nationalité des six otages libérés. Des sources locales précisent que l’opération militaire se poursuit afin de libérer un dernier groupe d’otages encire détenu toujours dans la salle de machines de l’usine de gaz. Le quotidien arabophone El Khabar a également confirmé cette information.
11 H 40 : « Il n’y a plus de Français otage en Algérie à la connaissance des autorités françaises », a affirmé Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la défense. Le ministre français a rappelé qu’un Français avait bien été tué dans la prise d’otages : « Oui. Il y a aujourd’hui, à notre connaissance, un Français qui a été tué, malheureusement et des Français qui ont été libérés.»
10 H 45 : « La situation reste confuse et grave » au site gazier d’In Amans, a déclaré samedi matin le directeur général de la compagnie norvégienne Statoil, Helge Lund, lors d’un point de presse. Selon le PDG de Statoil que deux Norvégiens ont été libérés et sont sains et saufs. Toutefois, 6 sont encore portés manquants.
10 H 30 : La photo ci-dessous est celle d’Abderrrahmane Al Nigiri qui a été présenté vendredi comme le probable organisateur de cette opération terroriste. Il s’agit d’un combattant nigérian proche de la brigade de al-Moulathimin dirigée par Moktar Belmoktar, d’après l’agence ANI.



09 H 15 : Cernés par les forces spéciales algériennes, les ravisseurs détiennent toujours un groupe d’otages à l’usine de Gaz. Parmi ces otages on retrouve des étrangers et des algériens, a-t-on appris de plusieurs sources locales.
08 H 45: »Il n’y a pas de changement depuis hier, c’est toujours le statu quo », a déclaré à l’AFP une source sécuritaire algérienne.
08 H 15 : samedi matin, la situation est toujours confuse sur le site gazier de Tiguentourine à In Amenas. Des otages, des ressortissants étrangers, se trouvent toujours entre les mains d’un groupe armé qui se retranche dans une partie de l’usine de gaz.
Vendredi 18 janvier
22 H 30 : Washington a annoncé la mort d’un Américain, tandis qu’à Paris, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a révélé qu’un Français avait perdu la vie.
22 H 15 : les ravisseurs ont provoqué un incendie dans une partie de l’usine de gaz pour repousser les forces militaires algériennes, a-t-on appris de plusieurs sources locales. Les militaires et des éléments de la Protection Civile ont dû intervenir pour éteindre les flammes.
21 H 20 : Un otage français a été tué durant l’opération, annonce le ministre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius. Il s’agirait de Yann Desjeux, qui était le responsable de la sécurité du site de BP.
21 H 00 : Un expatrié britannique a qualifié de « fantastique » l’intervention des forces spéciales algérienne qui a permis jusqu’à présent de libérer plus de 600 otages dont une centaine d’étrangers. « Nous sommes soulagés et nous nous sentons en sécurité après l’opération exceptionnelle et fantastique menée par l’Armée algérienne pour nous libérer », a-t-il répété.
20 H 50 : Le problème malien pourrait « influer » négativement sur la sécurité des pays du Sahel et du Maghreb arabe qui sont « exposés aux conséquences du conflit malien », selon le communiqué qui a sanctionné la réunion du président tunisien Mohamed Moncef Al Marzouki hier jeudi avec les responsables de la sécurité, rapporte l’APS.
20 H 15 : Selon un chef djihadiste nigérien les ravisseurs appartenant à la Katiba « Les signataires par le sang » qui ont attaqué le site gazier d’In Amenas sont encore retranchés dans l’usine au niveau des salles de machines. Ces derniers détiennent encore 7 otages étrangers selon lui. Cette information qui a été rendue publique vers 18 h 30.
19 H 32 : L’opération terrestre menée par l’Armée Nationale Populaire est normalement terminée mais la situation demeure confuse. Les gendarmes mènent une enquête et tentent de recueillir des informations auprès des otages algériens libérés pour déterminer si parmi les travailleurs du site gazier il n’y a pas eu des complices des terroristes. Depuis 12 H 30, des centaines d’otages algériens sont à la brigade de gendarmerie d’In Amenas où ils sont interrogés les uns après les autres pour savoir leur version des faits.
Certains otages ont été relâchés mais beaucoup sont encore à In Amenas au niveau de l’hôpital de campagne installé par les forces militaires. Ce sont des campements aménagés pour l’occasion.
19 H 30 : Douze personnes ont trouvé la mort depuis le lancement jeudi 17 janvier de l’opération terrestre des forces spéciales de l’ANP au site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) pour la libération des otages et la neutralisation du groupe terroriste, nous apprend l’APS qui cite une source sécuritaire. En plus des 18 terroristes mis hors d »état de nuire, 12 travailleurs algériens et étrangers ont péri, indique un bilan provisoire qui ne précise pas les nationalités des victimes étrangères.
19 H 05 : La porte-parole du département d’Etat, Victoria Nuland, a expliqué que les Etats-Unis ont affirmé qu’ils ne négocieraient pas avec des « terroristes » . La politique de l’Algérie de non-négociation est également partagée par les Etats-Unis.
17 H 30 : Un avion transportant des otages algériens en provenance d’In Aménas est attendu d’un moment à l’autre à l’aéroport de Hassi Messaoud.
17 H 15 : Selon plusieurs sources concordantes, il resterait encore une trentaine d’otages étrangers qui n’ont pas été trouvés. De son côté, l’armée algérienne aurait terminé son opération militaire. Mais on ignore toujours quel a été le sort des ravisseurs qui ont organisé cette attaque terroriste.
16 H 48 : Une centaine de ressortissants étrangers, sur les 132 otages pris par le groupe terroriste qui a attaqué mercredi le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi), ont été libérés, a indiqué vendredi l’APS qui cite une source sécuritaire.
16 H 36 : Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour « enlèvement suivi de mort » sur la prise en otages par un groupe islamiste de 41 étrangers et de centaines de travailleurs algériens sur un site gazier en Algérie. Cette enquête de flagrance vise les chefs d’ »enlèvement suivi de mort en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs en vue de préparer un ou plusieurs crimes d’atteinte aux personnes », a-t-on précisé
16 H 29: la compagnie pétrolière BP met à la disposition des familles des otages deux numéros de téléphone : 029742588 et 029742590. « Nous avons reçu une liste des otages libérés. Pour l’heure, cette liste n’est pas complète. Mais on peut donner des renseignements importants aux familles des otages pour les rassurer », nous explique une source proche de BP
16 H 21 : Les otages algériens libérés témoignent sur l’ENTV, la chaîne nationale. Plusieurs Algériens racontent comment ils se sont enfuis de la base BP.
15 H 48 : Neuf otages blessés, deux Anglais, 4 Philippins, un Japonais et deux Algériens ont été évacués jeudi à la clinique El Azhar, située à Alger, où ils ont reçu les soins nécessaires, a indiqué vendredi le ministre de l’Energie et des Mines.
15 H 37 : Des éléments du Groupement d’intervention spéciale (GIS) auraient réussi à capturer l’un des ravisseurs et il serait en vie, d’après le quotidien El Watan. Le terroriste arrêté aurait affirmé lors d’un interrogatoire que son groupe, composé de 32 individus sont bel et bien affiliés à la Katiba El Moulathamine de Mokhtar Belmokhtar.
15 H 05 : Pas moins de 65 otages étrangers sont toujours recherchés au niveau du site gazier BP-Sonatrach dont une grande partie est contrôlé désormais par l’armée algérienne. Selon un bilan officiel, plus de la moitié de 132 otages étrangers ont été libérés. 65 autres otages manquent ainsi à l’appel d’après ce décompte. Il est à préciser que l’agence APS a précisé que certains travailleurs étrangers du site gazier s’étaient mis aux abris dans divers points du site,
14 H 30 : l’installation gazière a été mise hors service pour éviter les risques d’explosion,
14 H 20 : les terroristes n’ont pas encore été tous neutralisés puisqu’un groupe de ravisseurs est encore »retranché dans l’installation gazière », indique l’APS qui cite une source sécuritaire.
14 H 10 : 573 Algériens et « plus de la moitié des 132 otages étrangers » ont été libérés par les forces militaires algériennes, a indiqué l’APS qui cite un bilan dressé à la fin de la matinée de vendredi.
13 H 56 : les forces militaires ont mis à la disposition des otages algériens libérés une assistance psychologique. « Des psychologues sont venus nous voir et nous parler. Nous sommes toujours sous le choc. Moi-même j’ai encore du mal à parler de ce qui m’est arrivé. J’espère que je vais m’en remettre », indique à Algérie-Focus un otage algérien qui a été libéré ce vendredi à 12 H. Signalons d’autre part qu’un « hôpital de campagne » a été installé par l’armée algérienne à quelques encablures d’In Amenas et du site gazier pris pour cible par les terroristes. Cet hôpital a pour mission de soigner les otages blessés.
13 H 15 : un otage algérien a affirmé à Algérie-Focus que tous les otages algériens qui étaient en détention au niveau de l’usine de traitement de gaz d’In Amenas ont été libérés. « Nous sommes tous libres. Je fais partie du dernier groupe d’otages algériens qui ont été libérés par l’armée. Nous sommes sortis vers 12 H. Mais nous n’avons vu aucun otage étranger et nous ne savons toujours ce qu’il est advenu de ces otages occidentaux ».
12 H 55 : l’armée algérienne est parvenue, vers 12 H 00, à libérer certains otages de l’usine de traitement de gaz qui ont été détenus par le reste des ravisseurs. Un otage algérien nous a confié que les forces militaires sont parvenus à les libérer, mais le flou demeure sur le sort des ravisseurs. Des otages algériens ont été d’ores et déjà transférés à In Amenas au niveau de la brigade de gendarmerie où ils se retrouvent en ce moment.
12 H 30 : les terroristes qui se réfugient encore à l’usine de traitement de gaz d’In Amenas n’ont pas voulu se rendre, nous apprennent des sources concordantes. Les forces militaires algériennes leur ont accordés une dernière chance, a-t-on encore appris.
11 H 55 : 18 terroristes du groupe qui a investi le site gazier de Tiguentourine (In Amenas, Illizi) ont été mis hors d’état de nuire par les forces spéciales de l’Armée nationale populaire (ANP), a indiqué vendredi l’APS qui cite des sources sécuritaires.
11 H 40 : Un otage algérien a lancé jeudi soir un cri de détresse lorsqu’il a été joint au téléphone par un membre de sa famille. Originaire de Sétif, ce travailleur algérien de Sonatrach est retenu en otage dans l’usine de traitement de Gaz. « Il y a devant moi 4 ravisseurs qui nous surveillent et on entend des tirs qui fusent de partout. J’ai vraiment peur de mourir », a-t-il déclaré à ses proches. Bouleversé par ce lui arrive, l’otage algérien a demandé à sa famille de transmettre son appel à l’aide aux plus hautes autorités.
11 H 0 5 : De nombreux terroristes étrangers ont fait partie du groupe de ravisseurs qui a pris en otages plusieurs ressortissants étrangers et des travailleurs étrangers à la base BP-Sontrach située à 34 Km d’In Amenas. Parmi ces ravisseurs, on retrouve, en effet, des mauritaniens, des maliens, des égyptiens et des nigériens, a appris vendredi Algérie-Focus de la part de plusieurs sources sécuritaires. Selon nos sources, un ressortissant canadien fait partie aussi des terroristes qui ont lancé cette attaque contre un site gazier en Algérien.
10 H 40 : un avion américain s’est posé vendredi sur l’aéroport d’In Amenas, a révélé vendredi l’agence de presse britannique Reuters.
9 H 45 : L’usine de traitement de gaz de Tiguentourine est toujours encerclée par les forces spéciales de l’ANP, rapporte vendredi matin l’APS.
9 H 30 : l’APS a confirmé vendredi que « des otages sont encore détenus au niveau de l’usine de traitement de gaz de Tiguentourine ». Selon les explications de l’APS qui cite des sources de la wilaya d’Illizi, l’assaut mené par les forces spéciales de l’ANP, dans une action terrestre, a pris uniquement fin « au niveau de la base de vie où le plus grand nombre d’otages étaient retenus ».
0 9 H 15 : les entreprises françaises implantées en Algérie ont renforcé leur sécurité mais n’envisagent pas de quitter le pays après l’attaque meurtrière d’un site gazier par un commando islamiste, a assuré vendredi la présidente du Medef, Laurence Parisot lorsqu’elle a été interrogée sur France 2. La première responsable du patronat français a indiqué qu’il y avait plus de 500 entreprises françaises en Algérie, dont beaucoup dans les secteurs de l’énergie et des mines. Ces sociétés « ont su depuis toujours qu’elles avaient quelque chose de particulièrement sensible à gérer », a ajouté encore la présidente de la principale organisation patronale française.
08 H 55 : L’ambassadeur algérien en poste à Tokyo a été convoqué au ministère japonais des Affaires étangères, afin de s’expliquer sur les raisons de l’assaut à In Anemas. Le gouvernement japonais avait affirmé, quelques heures avant l’attaque sanglante, que la sécurité des otages était sa priorité. Pour rappel, le gouvernement japonais n’a nullement apprécié l’assaut ordonné par les forces militaires algériennes qui avaient pris d’assaut la base pétrolière. D’ailleurs, le premier ministre Shinzo Abe a appelé son homologue algérien pour lui demander d’arrêter immédiatement les opérations militaires.
08 H 43 : le ministère britannique des Affaires étrangères a affirmé vendredi matin que « l’incident terroriste en Algérie » est « toujours en cours ». D’autre part, une nouvelle réunion de crise aura lieu dans la journée à Londres, a-t-il confié.
0 7 H 45 : L’attaque terroriste contre la base BP-Sonatrach à In Amenas était préparée depuis deux mois, a expliqué un responsable de la Katiba des Moulathamines à l’agence de presse mauritanienne ANI. Selon cette source, cette opération a été préparée pour riposter contre le soutien que l’Algérie allait accorder à une intervention militaire dirigée contre l’Azawad, le nord du Mali. La Katiba des Moulathamines affirme, par ailleurs, que d’autres attaques seront prochainement lancées contre d’autres sites stratégiques. A ce titre, elle a demandé aux « Algériens » de ne plus se rapprocher des sièges des sociétés étrangères pour qu’ils ne soient pas pris pour cibles…
Jeudi 17 janvier
00 H 10 : Il est toujours impossible de dresser un bilan précis du nombre des otages tués pendant l’assaut de l’armée algérienne. Néanmoins, une source des services de sécurité algériens, citée par Reuters, rapporte que 30 otages ont été tués, dont sept étrangers. Selon nos sources, ce bilan est loin de refléter la réalité. Il faudra certainement attendre les heures à venir pour avoir des informations plus claires et détaillées…
23 H 20 : L’assaut de l’armée algérienne n’est pas encore terminé, rapporte jeudi soir l’agence APS selon laquelle les forces militaires algériennes maîtrisent uniquement une partie du site mais l’usine serait toujours encerclée par les forces de sécurité où des terroristes sont toujours réfugiés.
21 H 00 : dans une déclaration au quotidien arabophone Echorouk, le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, les terroristes sont venus de Libye. D’après la déclaration du ministre de l’Intérieur, le djihadiste Mokhtar Belmokhtar a préparé cette opération depuis le sol libyen.
20 H 23: l’assaut mené jeudi par les forces spéciales de l’Armée nationale populaire (ANP) pour libérer les travailleurs algériens et étrangers, retenues en otage depuis mercredi au site gazier de Tiguentourine (40 km d’In Amenas), dans la wilaya d’Illizi, a pris fin jeudi soir, a appris l’APS auprès des services de la wilaya. Aucun bilan sur cette opération n’a été donné pour le moment.
19 H 04 : « L’opération a permis de neutraliser un nombre important de terroristes et de libérer un certain nombre d’otages » a déclaré le ministre algérien de la Communication, Mohamed Said. Il a également reconnu qu’un certain nombre de personnes ont été tuées et blessées lors de cette opération, mais n’a pas précisé le nombre exact de victimes. Les terroristes de « plusieurs nationalités » ont bien tenté de fuir en direction des pays limitrophes avec les otages qu’ils détenaient, afin de s’en servir comme argument dans leurs négociations, a précisé le ministre.
« L’opération se poursuit toujours pour libérer les otages. Parce qu’il faut savoir que c’est un endroit complexe », a précisé le ministre qui a ajouté que »les autorités algériennes suivent de près l’opération. »"Il s’agit d’une agression terroriste contre une multinationale et l’Etat Algérien, l’objectif est clair, c’est déstabiliser l’Algérie. C’est impliquer directement l’Algérie dans le conflit au Mali. Et le but est clair, c’est de détruire l’économie algérienne », a-t-il précisé. Rappelant qu’ « Il n’y aura ni négociations, ni chantage (de la part des terroristes), ni répit dans la lutte contre le terrorisme. »
18 H 35 : François Hollande a commenté brièvement l’opération de libération des otages du site de BP en Algérie. « La prise d’otages en Algérie semble se dénouer dans des conditions dramatiques. » Et d’ajouter « je ne dispose pas d’assez d’éléments pour en faire une évaluation. » L’opération militaire serait terminée d’après la chaîne Al Arabiya.
18 H 15 : Selon la correspondante en Algérie de RFI, Leila Beratto « l’armée algérienne a bombardé une colonne de véhicules des ravisseurs qui tentaient de s’échapper de In Amenas. C’était la quatrième tentative de fuite des preneurs d’otages. Ils tentaient d’emmener avec eux cinq otages mais ont été repoussés. »
17 H 55 : Tous les contacts ont été coupés avec les ravisseurs rapporte l’agence mauritanienne ANI, qui était leur principal intermédiaire dans la diffusion d’informations.
17 H 50 : Le Premier ministre du Royaume-Uni David Cameron aurait «préféré» être averti de l’opération militaire, a déclaré un porte-parole du gouvernement britannique.
17 H 45 : Un drone américain aurait survolé le complexe gazier d’In Amenas rapporte le média américain CBS news.
17 H 23 : Le bruit d’une forte explosion a été entendu près du complexe gazier, où une attaque a été lancée par l’armée algérienne, rapporte l’agence Reuters.
16 H 45 : Des notables de la région d’Illizi étaient chargés de négocier la libération des otages avec les ravisseurs. En échange, les autorités se seraient engagées à laisser les terroristes quitter le pays, rapporte le site d’information TSA. Mais les ravisseurs ont finalement refusé le dialogue, précise la même source.
16 H 30 : Le gouvernement irlandais vient de confirmer le sauvetage de l’otage de nationalité irlandaise.
16 H 15 : 600 otages algériens ont été libérés selon l’armée algérienne rapporte l’APS.
15 H 53 : un diplomate britannique a révélé que l’armée algérienne poursuit toujours son opération militaire pour libérer les otages détenus par des ravisseurs appartenant à un groupe islamiste djihadiste.
15 H 45 : l’Armée algérienne a pris le contrôle du site de BP-Sonatrach où s’étaient réfugiés les terroristes avec une quarantaine d’otages étrangers et une centaine d’Algériens. Beaucoup de morts ont été déplorés, mais aucun bilan définitif n’a été avancé.
15 H 30 : L’armée affirme avoir libéré quatre otages étrangers à la suite de son assaut, affirme l’agence officielle APS.
15 H 20 : Des rescapés de l’attaque menée par l’armée algérienne contre les terroristes ont été évacués par avion d’In Amenas vers Hassi Messaoud, d’après nos sources. Selon les premiers éléments fournis par ces mêmes rescapés, le groupe terroriste était composé de plusieurs éléments étrangers dont certains seraient originaires du Moyen-Orient.
15 H 10 : Selon l’agence mauritanienne ANI, 7 otages sont encore en vie : parmi eux, trois Belges, deux Américains, un Japonais, un Britannique. Ces otages ont survécu, selon cette même source, à l’assaut lancé par l’Armée algérienne.
15 H 05 : L’agence Reuters confirme un nombre important de morts. L’agence cite une source locale qui aurait observé plusieurs morts dans l’attaque menée par l’armée algérienne. Pour le moment le nombre précis de victimes n’est pas connu.
15 H 00 : Le gouvernement britannique vient de confirmer qu’une opération est en cours sur le complexe gazier de BP.
14 H 30 : L’armée algérienne se serait rapprochée de la base, où sont retranchés les ravisseurs avec les otages. Des otages auraient été tués par les terroristes en signe de riposte contre l’attaque de l’armée algérienne. Des otages algériens sont encore coincés sur le site et assistent au terrible échange entre l’armée et les terroristes. Selon une source de BP il y a bel et bien eu des morts parmi les otages.
14 H 15 : L’assaut aurait été donné par l’armée algérienne d’après une source BP. Selon la chaine Al Jazeera, 35 otages et 15 ravisseurs auraient été tués dans cette attaque militaire. Parmi les ravisseurs tués se trouvait le chef de l’opération.
13 H 46 : L’agence mauritanienne ANI annonce la mort de deux otages. Ils auraient été tués dans l’attaque d’un hélicoptère de l’armée algérienne, rapporte l’agence de presse qui cite les ravisseurs.
13 H 30 : François Hollande reconnaît enfin que des Français se trouvent parmi les otages : « Il y a des ressortissants français sur le site, il y en avait, il y en a », a-t-il déclaré il y a quelques minutes lors d’une conférence de presse.
13 H 22 : Un hélicoptère algérien aurait attaqué le complexe gazier de BP a révélé un ravisseur islamiste à l’agence de presse mauritanienne ANI. Cette attaque aurait fait des blessés parmi les otages.
13 H 20 : « Nous allons discuter avec eux et voir quelles sont leurs revendications. Nous allons également leur transmettre une proposition : quitter le territoire algérien en toute sécurité mais sans les otages » a expliqué Knaoui Sidi, un notable de la région d’Illizi au quotidien TSA, une solution avec laquelle le gouvernement algérien serait favorable.
13 H 00 : « Je ne donnerai aucune précision sur le nombre de nos compatriotes qui pourraient être retenus » a déclaré le président français François Hollande lors d’une intervention à la télévision française. « Dans ces moments-là, le mieux est de n’en dire que le moins ». En effet plusieurs sources concordantes ont assuré que des Français se trouvaient parmi les otages, mais la France n’a toujours pas confirmé cette information.
12 H 45 : Les preneurs d’otages ont exigé de la part des autorités algériennes un passage sécurisé pour se rendre en Libye, rapporte CNN. La Libye est le pays le plus proche du site pétrolier, la frontière ouest libyenne se trouve à peine à 60 km du site de BP.
12 H 30 : Le IT manager de BP a été blessé et contraint par les preneurs d’otages à porter une ceinture d’explosifs, rapportent nos sources.
12 H 12 : Parmi les otages qui sont parvenus à s’échapper jeudi matin du site pétrolier, on compte quatre expatriés qui travaillent pour le compte de BP en Algérie. Ils étaient cachés dans la base de vie, mais sont parvenus à fuir l’endroit encore assiégé par les preneurs d’otages. Parmi ces expatriés, on signale la présence de deux ressortissants français, dont une infirmière française prénommée Muriel, précisent nos sources.
11 H 40 : Un otage algérien libéré s’est exprimé jeudi sur Al Jazeera. Selon ce dernier, la base de vie n’était pas suffisamment protégée et il a critiqué la déficience du dispositif sécuritaire mis en place, estimant que les gendarmes n’ont pas assuré comme il faut leur mission. Des employés de BP ont font le même constat, et révèlent à Algérie Focus, que la base de vie accusait des défaillances en matière de sécurité. La direction générale de BP à Alger a déjà été interpellée à maintes reprises à ce sujet. Mais rien n’a été fait pour renforcer la sécurité de ce site sensible.
11 H 37 : La compagnie pétrolière espagnole Cepsa a commencé à évacuer une partie de son personnel présent en Algérie après la prise d’otages d’In Amenas, a déclaré ce jeudi un porte‑parole de la société. Une société pétrolière espagnole présente en Algérie, la compagnie Repsol, dont environ 3% de la production totale vient d’Algérie, n’a pour l’instant pris aucune mesure d’évacuation.
10 H 55 : Trente travailleurs algériens ont réussi à s’échapper jeudi de la base BP-Sonatrach où ils étaient en détention suite à l’attaque terroriste survenue mercredi matin à In Amenas, rapporte l’agence APS.
10 H 20 : Les ravisseurs ont obligé les otages à porter »des explosifs à la ceinture », a-t-on appris de sources sûres. Les ravisseurs ont prévu cette mesure au cas où les forces militaires algériennes décident de lancer un assaut. De son côté, le quotidien suisse la « Tribune de Genève » confirme cette information. Il affirme même avoir eu un otage Français âgé de 52 ans au téléphone. « Il y a parmi nous de nombreux blessés graves. Certains otages ont des explosifs à la ceinture », a-il témoigné selon le site d’information suisse.
10 H 00 : trois otages ont pu s’exprimer jeudi matin en direct sur Al Jazeera. Un Britannique, un Irlandais et un Japonais se sont exprimés au téléphone. Ils ont tour à tour insisté pour que les militaires algériens cessent les tirs contre leur lieu de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation.
9 H 50 : Algérie-Focus vient d’apprendre que tous les travailleurs expatriés du géant pétrolier britannique BP sont en train de quitter l’Algérie. Le rapatriement de ces travailleurs étrangers qui exerçaient en Algérie a été mis en place mercredi soir et jeudi matin à la suite de l’attaque terroriste dont a été victime une base de vie BP-Sonatrach située au sud du pays, à In Amenas, à plus de 1600 Km d’Alger.
9 H 45 : »Il est possible que la situation se dénoue militairement », a fait savoir l’ancien ministre français, Jean‑Pierre Chevènement, sur la radio française Europe 1. « Les Algériens sont les mieux placés pour régler la situation, ils ont une expérience de dix années où ils ont dû faire face, presque seuls, à la terreur islamiste […) Aujourd’hui, il faut leur faire confiance. L’Algérie est un pays souverain », a indiqué encore Chevènement.
9 H 20 : la situation est toujours tendue à In Amenas au niveau de la base de vie BP-Sonatrach où les ravisseurs détiennent plusieurs otages occidentaux. Les terroristes exigent désormais « un retrait de l’armée algérienne des alentours du site », a expliqué à Al Jazeera Abou Al Bara, présenté comme faisant partie des ravisseurs qui ont organisé cette opération terroriste. Selon ce dernier, les ravisseurs sont prêts à négocier avec les pays des otages dont le nombre est exactement de 41 personnes de différentes nationalités dont des américains, français, japonais, norvégiens et britanniques, a précisé ce djihadiste.
9 H 02 : Des tireurs d’Elite de l’armée algérienne ont tiré jeudi matin sur le site pétrolier où les djihadistes ont pris en otages plusieurs ressortissants occidentaux, rapporte la chaîne d’information qatarie Al-Jazerra qui parlent de deux otages japanais blessés. Cette information reste encore à confirmer.
8 H 30 : les forces militaires algériennes renforcent leur présence sur le site où un groupe djihadiste détient toujours une quarantaine d’otages occidentaux. Selon des sources sécuritaires, les autorités militaires ont dépêché, jeudi matin, sur les lieux de nouveaux hélicoptères de la Base militaire aérienne de Biskra. Dans la nuit de mercredi à jeudi, une unité du Groupement d’intervention spéciale, une unité d’intervention, sont arrivés à In Amenas en provenance d’Alger. Tout indique que les autorités algériennes préparent un plan d’action pour donner l’assaut. Mais pour l’heure, aucun décision n’a été prise. Selon nos sources, les autorités attendent toujours de connaître l’issue des négociations en cours entamés depuis hier, mercredi, avec les ravisseurs.
8 H 00 : La prise d’otages se poursuit sur le site pétrolier de BP et Sonatrach à In Amenas. Les forces militaires algériennes ont renforcé leurs positions sur le site et des négociateurs des services de renseignement poursuivent leurs pourparlers avec les preneurs d’otages.
Mercredi 16 janvier
20 H 40 : Le groupe islamiste qui revendique l’attaque terroriste a exigé de la part de la France de cesser immédiatement son intervention militaire au Mali, dans un communiqué parvenu à l’agence mauritanienne ANI. Les ravisseurs promettent en contrepartie de ne pas s’en prendre aux 41 otages occidentaux qu’ils affirment détenir.
20 H 30 : D’après Dahou Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales rapporte le site d’information TSA, que les deux victimes sont un Algérien et un Britannique. Outre les morts l’attaque aurait fait douze blessés.
20 H 00 : Les ravisseurs réclament la libération de 100 terroristes islamistes détenus dans le pays avant de relâcher les otages a expliqué un employé du site de BP à l’AFP. Ajoutant que «les assaillants ont exigé que ces islamistes soient conduits dans la région du nord Mali.»
19 H 40 : Les Etats-Unis confirment la présence de ressortissants américains parmi les otages retenus sur le site pétrolier BP d’In Aménas. Le département d’Etat américain n’a toutefois pas donner de détails sur leur nombre ou leur identité, au nom de leur sécurité.
19 H 15 : Les autorités algériennes « ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation », a affirmé Dahou Ould Kablia, le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, à la télévision nationale.
19 H 06 : Les otages seraient plus nombreux que l’on le croit. Les chiffres avancés ne cessent de changer. D’après le Journal du Dimanche (JDD), les personnes encore entre les mains du groupe islamiste seraient au moins une centaine. Dans une interview accordée au journal français Régis Arnoux, PDG de CIS Catering – qui assure des prestations de restauration, d’hôtellerie et de logistique sur le site de BP d’In Aménas- explique que 150 employés de sa société feraient partie des otages. « 150 employés algériens de notre filiale Cieptal sont actuellement retenus sur le site du consortium de BP. Ils n’ont pas le droit de sortir de la base. » Ils ne seraient pas 41 étrangers retenus captifs mais plus d’une centaine.
Le PDG français ajoute qu’ « un groupe d’une soixantaine de terroristes venus de pays voisins, surarmés et très bien équipés, a attaqué la base cette nuit. Ils auraient alors pris en otage tous les expatriés, quelque soit leur nationalité, les auraient regroupés et attachés. Les employés algériens, eux, n’ont pas la possibilité de partir. Ils sont retenus à l’intérieur du site. La situation est très préoccupante. »
19 H 00 : 13 norvégiens font partie des otages retenus à In Amenas a annoncé le Premier Ministre Norvégien.
18 H 40 : Les ravisseurs assurent que toute tentative pour libérer les otages conduira à une «fin tragique» rapporte l’agence de presse mauritanienne ANI. Le complexe gazier occupé par un groupe islamiste depuis ce matin est pour l’heure encerclé par les forces militaires algériennes. Hélicoptères militaires et forces terrestres quadrillent le secteur mais n’ont pas lancé d’attaque. Alors qu’en face les terroristes exigent qu’on les laisse se rendre au Mali contre la vie des otages.
18 H 30 : Les Algériens qui avaient été retenus en otage par le groupe de terroriste dans le complexe gazier de In Amenas, ont été libérés par petits groupes, rapporte l’APS qui cite des sources préfectorales.
17 H 53 : Une des personnes retenues sur le site de BP jointe par téléphone par le quotidien Le Figaro a témoigné de la situation. Elle raconte qu’il y a bien une quarantaine d’otages retenus sur place. « Les terroristes nous ont dit qu’ils avaient miné la base », a-t-elle également confirmé au téléphone. Les otages sont retenus à différents endroits du site pétrolier. En effet le responsable du groupe islamiste avait précisé a précisé que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres sont la base-vie. Le témoin a également expliqué au téléphone qu’ »Ils ont demandé de l’eau et de la nourriture pour une soixantaine de personnes et ont chargé des véhicules appartenant à British Petroleum. »
17 H 05 : Les terroristes réclament aux autorités algériennes 20 véhicules 4×4 avec un réservoir plein afin de pouvoir rejoindre les frontières maliennes. Ils ont d’ailleurs demandé la mise en place d’un passage sécurisé pour leur déplacement vers le Mali. Les ravisseurs menacent d’exécuter les otages occidentaux, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. a-t-on appris de sources sécuritaires. Notons que le quotidien arabophone El Khabar vient de confirmer lui aussi cette information.
17 H 01 : L’attaque terroriste a paralysé le site pétrolier de BP et Sonatrach à In Amenas. «Le pompage de gaz a été arrêté au niveau de ce complexe, suite à cette agression terroriste, selon une source proche du complexe», selon l’agence de presse APS. En effet la situation complexe à laquelle la base de BP et Sonatrach doit faire face depuis cette nuit rendait dangereuse la poursuite de l’exploitation de gaz. Des sources locales nous indiquaient plus tôt dans la journée que toute la base avait été minée.
16 H 30 : D’après la presse norvégienne, parmi la quarantaine d’otages du site pétrolier de BP et de Sonatrach se trouveraient trois employés norvégiens. En outre d’autres sources indiquent que parmi les otages se trouvent des Britanniques, des Japonais, des Français et des Américains.
16 H 00 : L’ambassadeur du Royaume-Uni Martyn Roper, à Alger vient de confirmer sur son compte twitter que des citoyens britanniques ont été retenus en otages lors de l’attaque terroriste qui a lieu ce matin à Ain Amenas. « Nous pouvons confirmer que des citoyens britanniques ont été enlevés dans l’attaque terroriste à Ain Amenas. Nous continuons à travailler en étroite collaboration avec les autorité locales », a-t-il précisé.
15 H 46 : Dans l’attaque du site pétrolier d’In Amenas, deux étrangers ont été tués ce matin. L’une des deux victimes serait une personne de nationalité britannique.
15 H 30 : D’après un responsable de la Katiba « Al Moulathamine », cette opération terroriste a été organisée en signe de représailles contre l’Algérie qui a autorisé récemment le survol de son territoire, par les avions militaires français dans le cadre de l’intervention militaire lancée au Mali.
15 H 00 : Le chargé de relations presse de la Katiba dirigée par le djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar affirme détenir au moins 41 otages sur le site pétrolier de BP et Sonatrach à In Amenas, rapport l’agence mauritanienne Sahara Médias, réputée pour être proche des réseaux djihadistes du Sahel.
14 H 45 : Un Norvégien ferait également partie des otages, d’après son épouse qui a confié au journal local norvégien Bergens Tidende que son mari lui-même le lui avait confirmé. « Mon mari m’a appelée ce matin. Il m’a dit qu’il avait été pris en otage, a déclaré la femme, dont BT n’a pas fourni l’identité. » Elle a également précisé qu’il lui avait fait passer un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. « Il a dit qu’il était pris. Il y avait quelqu’un qui lui dictait ce qu’il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu’il m’a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes. »
14 H 10 : Les travailleurs Algériens libérés ce matin de la base d’In Amenas ont été transférés vers Alger. Ces employés algériens du site pétrolier étaient en état en choc après avoir assisté à cette terrible attaque terroriste. Selon une source sécuritaire, le fameux djihadiste algérien Mokhtar Belmokhtar, surnommé « le borgne » serait derrière cette opération terroriste. Les ravisseurs auraient, d’ailleurs, confirmé cette information aux travailleurs algériens qui ont été libérés mercredi matin.
14 H 05 : Paris a activé une cellule de crise au sein du ministère français des Affaires étrangères suite à la prise d’otages qui s’est déroulée ce matin dans le sud de l’Algérie, d’après l’agence Reuters. En revanche, ni les autorités algériennes ni les autorités françaises n’ont pour l’heure confirmé ces enlèvements.
13 H 50 : Une source proche de British Petroleum (BP) confirme à algerie-focus.com qu’il y a bel et bien sept otages étrangers, parmi lesquels se trouvent quatre Japonais, deux Britanniques et un Français.
13 H 40 : Le secrétariat d’état aux affaires étrangères irlandais annonce l’enlèvement d’un Irlandais et demande dans un communiqué officiel de relâcher leur citoyen pris en otage ce matin lors de l’attaque du site pétrolier de BP et Sonatrach.
13 H 20 : D’après l’agence de presse Reuters, qui cite des sources locales, un Français aurait été tué mercredi dans l’attaque d’un gisement de gaz du sud algérien par des extrémistes islamistes. Mais le Ministère des Affaires étrangères n’a pas confirmé cette information.
13 H 15 : Le député FLN Mahmoud Guemama a confirmé à l’AFP qu’un Français et quatre Japonais ont été pris en otage mercredi à l’aube lors de l’attaque islamiste contre une base pétrolière de BP-Sonatrach. Le député a précisé avoir obtenu ces informations auprès de témoins sur place.
13 H 00 : La Wilaya d’Illizi confirme qu’un groupe terroriste a attaqué mercredi matin une base pétrolière dans la région de Tiguentourine, environ 40 km d’In-Amenas, faisant un mort et sept blessés, nous informe l’APS. L’action terroriste armée, perpétrée vers 4h30, a fait un mort (un agent de sécurité) et 7 blessés dont 2 de nationalité étrangère, qui ont été évacués vers l’hôpital d’In-Amenas, a précisé la même source.
12 H 54 : Le groupe terroriste à l’origine de l’attaque et de la prise d’otages seraient des membres d’Al Qaïda, rapporte l’AFP. « Nous sommes des membres d’Al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali » ont revendiqué les terroristes.
12 H 35 : Les alentours de la base ont été sécurisés, et l’accès restreint aux éléments de l’armée. Les hélicoptères de l’armée algérienne survolent toujours la zone. Une source nous indique qu’à 6h30 du matin un accrochage militaire a opposé le groupe terroriste à des Gardes Frontières Algériens. Mais depuis ce matin les tirs ont cessé.
12 H 30 : Le groupe pétrolier britannique BP a confirmé qu’un incident dans le domaine de la sécurité avait eu lieu mercredi matin sur le site d’In Amenas en Algérie, mais indique dans un communiqué ne pas avoir d’autres informations confirmées à ce stade.
12 H 00 : En fin de matinée plusieurs hélicoptères de l’Armée Nationale Populaire survolaient la zone occupée par les terroristes et au moins 20 000 militaires étaient postés dans les environs de la base de BP et Sonatrach.
11 h 30 : Selon nos sources, à la suite de cette attaque terroriste, on enregistre au moins 3 morts. Un gendarme, un agent de sécurité et un travailleur étranger ont été tués par les assaillants. Ces derniers ont pris le soin également de miner tous les environs de cette unité où on exploite et explore du gaz.
10 H 30 : Une base de vie de British Pétroleum et de la compagnie algérienne Sonatrach, située au Sud de l’Algérie, a été attaquée Mercredi vers 2 H du matin.