Le 15 mars 2012, Mohamed Merah tuait le caporal Abel Chennouf ainsi que le 1ère classe Mohamed Legouad et blessait grièvement le caporal Loïc Liber devant la caserne du 17ème Régiment du Génie Parachutiste (RGP) de Montauban.
De passage dans la ville et témoin de la scène, un sapeur du 31e Régiment du Génie (*), dont l’identité n’a pas été révélée par souci de sécurité, avait couru après le terroriste, qui s’enfuyait alors en scooter, avec l’espoir de le faire tomber pour l’arrêter. Mais, comme on le sait, Mohamed Merah réussira à rejoindre Toulouse, où il sera tué une semaine plus tard par le RAID à l’issue du siège de son appartement.
Par la suite, il était revenu vers ses camarades du 17ème RGP pour leur prodiguer les premiers soins.
Cet épisode n’était pas connu jusqu’à ce que ce militaire se soit vu décerner, le 13 décembre au soir et au nom du ministère de la Défense, la médaille d’argent pour “acte de courage et de dévouement” des mains de Mme le sous-préfet de Castelsarrasin.
“Je suis arrivé au moment où le tueur tirait ses derniers coups de feu. (…) Je n’ai pas réfléchi. Je me suis mis à lui courir après pour tenter de le faire tomber de son deux-roues et de l’arrêter” s’est-il rappelé, désormais “marqué à vie, lors d’un entretien accordé à la Dépêche du Midi, à qui l’on doit cette information.
(*) Le grade du récipiendiaire n’est pas certain, la presse locale ayant affirmé qu’il s’agissait d’un adjudant-chef… Mais comme son identité ne doit pas être dévoilée, alors…