Le dispositif français à Bangui compte désormais plus de 550 hommes. Il a été renforcé ce dimanche par 180 hommes du 2e REI en provenance de Libreville.
A ces soldats s'ajoutent deux hélicoptères Puma des EFT (Tchad) qui, au terme d'un saut de puce de 1000 km, ont rallié la RCA après un ravitaillement dans le sud du Tchad.
La déterioration de la situation en RCA et la progression des rebelles qui ne seraient qu'à 160 km de la capitale semblent avoir motivé cette décision. Installé dans la ville de Sibut, le Seleka n'a plus qu'à prendre le dernier verrou de Damara - où sont regroupées les Forces armées centrafricaines ainsi qu'un contingent "d'interposition" de l'armée tchadienne- s'il veut atteindre la capitale centrafricaine, à à peine 75 km de là.
"On met toutes les pièces en place avant un éventuel départ du coup", a expliqué le porte-parole de l'EMA, le colonel Burkhard. Ce déploiement vise à permettre une évacuation s'il devait y en avoir une. Désormais, l'armée française "a les éléments qui permettraient de sécuriser l'aéroport de Bangui si besoin était".
"Nous n'avons pas d'avions prépositionnés à Bangui, il n'y a pas de raison d'en prépositionner", a poursuivi le porte-parole, ajoutant que la France en avait "à Libreville et N'Djamena".
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