Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mercredi 27 juin 2012

Rio : polémique autour des armes oubliées par la garde du président Hollande




De mémoire de policiers, c'est une première que révèle ce mercredi matin Le Canard Enchaîné. Le 19 juin dernier, le de la République, , s'envole pour le sommet écologique de Rio. A ses côtés, bien sûr, comme à chaque déplacement : sa garde rapprochée, des policiers triés sur le volet qui appartiennent au GSPR, le Groupe de sécurité de la présidence de la République.

Arrivés sur place, les super gardes-du-corps du président se mettent en quête de leurs pour assurer leur mission. Et là, c'est la panique ! Ils retournent l'avion présidentiel de fond en comble selon le Canard. En vain, les armes ont disparu ou plutôt... Elles ont été malencontreusement oubliées à l'Elysée. Le journal satirique cite un membre du GSPR : «la protection s'est fait à l'ancienne (...) à mains nues».

Un scénario démenti par Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement ce mercredi matin. «L'ensemble des officiers qui accompagnaient le président de la République étaient armés (au Brésil) et pas à mains nues contrairement à ce qui a été prétendu», a-t-elle expliqué en rendant compte à la presse des travaux du Conseil des ministres.

«Il ne s'agissait que d'armes de rechange»


Une source proche du dossier avait expliqué à l'AFP que le policier responsable de cet oubli a dû quitter le GSPR, non pas à cause de cette erreur, mais parce qu'il aurait tenté de faire porter la responsabilité à un autre membre de l'unité.

Si Mme Vallaud-Belkacem a bien confirmé qu'un lot d'armes avait bel et bien été oublié à l'Elysée à Paris par un fonctionnaire du GSPR elle a assuré qu'il ne s'agissait que d'armes de rechange.

«Le sac qui a été laissé de côté contenait des armes d'appoint uniquement, a-t-elle indiqué. C'est vrai qu'il a été laissé de côté, c'est vrai que cela a été considéré comme une faute grave de la part de l'officier qui en était responsable et donc la commissaire divisionnaire l'a renvoyé à son retour».

Lorsque des policiers ou des gendarmes se déplacent à plusieurs pour assurer la protection d'une haute autorité de la République, ils emportent avec eux leurs armes dans une mallette sécurisée.


LeParisien.fr