Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

lundi 19 mars 2012

L'une des armes utilisées lundi par le tireur est la même que celle qui a déjà servi jeudi à Montauban et dimanche dernier à Toulouse. La balistique établit clairement un lien entre les trois affaires

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D'après «Le Point» l'enquête avance. Selon les propos du procureur de la République, Michel Valet, l'homme responsable de la tuerie dans un collège juif à Toulouse serait le même que celui qui a tué trois militaires la semaine passée à Toulouse et Montauban.

Ces informations sont confirmées par «Europe1», qui cite des sources venant de l'analyse balistique.

La plaque du scooter du meurtrier a été filmée

Les enquêteurs ont identifié la plaque d'immatriculation du scooter utilisé par le tueur de la fusillade de l'école juive de Toulouse grâce à des images de videosurveillance.

Ils ont pu ensuite constater que le deux-roues avait été acheté en mai dernier, ce qui devrait permettre de faire progresser l'enquête. «On sait maintenant que le scooter a été acheté en mai dernier», a-t-on précisé de source policière.

Une piste mène à des néonazis

L'affaire remonterait à 2008. Le 17e régiment de génie parachutiste de Montauban faisait parler de lui. La hiérarchie militaire y avait identifié des «branquignols» apparemment proches de mouvements «néonazis» et avait lancé un véritable nettoyage.

Un ancien militaire avait dénoncé les actes des trois extrémiste à ses supérieurs. Les trois sympathisants nazis s'étaient pris en photo en faisant le salut hitlérien devant un drapeau à croix gammée. Cette photo avait été publiée par le «Canard enchaîné». Ces individus avaient ensuite été renvoyés. Le portrait type de ces personnages correspondrait aux signes distinctifs du tueur de Toulouse: musclé, tatoué et habillé en noir.

Apparemment, les trois militaires abattus la semaine passée étaient d'origine maghrébine. Le soldat blessé était d'origine antillaise. Ce lundi, le meurtrier - dont on n'a pas la preuve formelle qu'il s'agisse du même homme - s'en est pris à une école juive, tuant trois enfants.

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