Les enquêteurs allemands ont annoncé dimanche rechercher un lien entre une explosion survenue vendredi soir dans un magasin de la chaîne Ikea à Dresde (est) et d'autres explosions le 30 mai dans des magasins Ikea en Belgique, en France et aux Pays-Bas.
«Nous voulons analyser les résultats des enquêtes dans les autres cas d'attaques et les comparer aux nôtres, afin de voir s'il s'agit du même agresseur ou groupe d'agresseurs», a déclaré à l'AFP le procureur Lorenz Hase.
L'explosion s'est produite vendredi soir dans le département d'exposition des cuisines, aux heures d'ouverture du magasin. Une personne au moins a été légèrement blessée, souffrant d'un choc au tympan, avait indiqué la police samedi.
Le procureur Hase a confirmé le contenu d'articles de presse selon lesquels un homme portant une casquette de base-ball et de larges lunettes de soleil est sorti en courant du magasin Ikea immédiatement après la détonation et parlait anglais. Il s'est retrouvé face à un employé d'Ikea, mais a pu partir.
Ni chantage, ni menaces
Une porte-parole en Allemagne de la chaîne suédoise d'ameublement Ikea a dit à l'AFP qu'il n'y avait eu ni chantage ni menaces envers Ikea.
Le 30 mai, une série d'explosions de petits colis piégés, non revendiquées, a eu lieu dans trois magasins à Gand (Belgique), Eindhoven (Pays-Bas) et près de Lille (France). A chaque fois, les explosions ont été de faible ampleur et n'ont fait ni dégâts, ni blessés. Il n'y avait pas eu de revendication.
Ikea n'a pas renforcé ses mesures de sécurité dans ses magasins, a déclaré dimanche une porte-parole au siège du groupe en Suède : «nous avons toujours des normes de sécurité très élevées, donc nous n'avons rien changé», a dit Camilla Meiby à l'AFP.
AFP