Le Service Général du Renseignement et de la Sécurité (SGRS) de l’armée compromet lui-même son propre fonctionnement. Selon le Comité R, qui contrôle les services de renseignement, le problème réside surtout dans le flux d’informations, révèlent mercredi plusieurs journaux.
Le Comité R avait déjà constaté il y a 5 ans des failles dans la diffusion d’informations au sein de ce service, qui collecte des données sur les menaces potentielles pour l’armée belge et les installations militaires. Cinq ans plus tard, le problème persiste, selon le rapport annuel du Comité R. "Cette situation est de nature à mettre en danger le bon déroulement des missions du SGRS", rapportent De Standaard et Het Nieuwsblad. Le rapport annuel fait aussi état de 4 incidents en 2007 lors desquels des documents "sensibles" ont disparu. A chaque fois, les règles de sécurité internes n’avaient pas été respectées, ajoute De Tijd. Un audit sur ce service doit être achevé d’ici l’automne. La Sûreté de l’Etat a par contre obtenu un bon rapport du Comité R.
Belga