Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 7 décembre 2010

Julian Assange s’est rendu à la police britannique

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Le fondateur de WikiLeaks s’est présenté mardi matin à la police britannique qui l’a arrêté, a annoncé Scotland Yard. Un juge devrait décider ensuite de son éventuelle extradition, contre laquelle Julian Assange peut faire appel.

Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange s’est présenté mardi matin à la police britannique, qui l’a arrêté, a annoncé Scotland Yard, «en vertu d’un mandat européen à 09H30 (10H30 heure suisse) alors qu’il se présentait devant la police»,

«Il doit comparaître aujourd’hui devant la cour de justice de Westminster», a ajouté le communiqué de la police britannique.

Julian Assange doit répondre des accusations de «coercition, agression sexuelle et viol» à l’encontre de deux femmes, pour des faits qui auraient été commis en août en Suède.

Le fondateur de WikiLeaks s’était défendu sur Twitter des faits qui lui sont reprochés, indiquant que «les charges sont sans fondement et le fait qu’elles sortent en ce moment est profondément perturbant».

Son avocat a plusieurs fois indiqué qu’il ferait appel d’une éventuelle décision d’extrader son client, affirmant s’inquiéter d’une possible extradition vers les Etats-Unis, s’il devait être arrêté et confié à la police suédoise, et soulignant les «déclarations belliqueuses venant des Etats-Unis».
Les Etats-Unis menacent M. Assange de poursuites en représailles à la diffusion progressive depuis plusieurs jours par WikiLeaks de 250’000 télégrammes diplomatiques américains embarrassants, sans pour autant avoir trouvé à ce jour un chef d’inculpation recevable.

La procédure d’extradition de Julian Assange pourrait prendre plusieurs semaines, voire des mois. Un porte-parole de l’agence britannique pour le crime organisé (SOCA) a expliqué à l’AFP qu’un étranger présenté devant une cour de justice britannique en vue de son extradition pouvait s’y opposer, entraînant une nouvelle audition des parties.

Si une décision d’extradition est alors prise, le suspect a 7 jours pour faire appel. Les appels successifs entraînent le renvoi à la juridiction supérieure, un processus qui pourrait prendre des mois.

Une «bonne nouvelle» pour Robert Gates

Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, a estimé mardi en Afghanistan que l’arrestation du fondateur du site internet WikiLeaks, Julian Assange, semblait «une bonne nouvelle».

AFP