BHL (L'écrivain Bernard Henri-Lévy): «Les autorités genevoises sont allées au bout du cynisme. Une fois de plus, la lâcheté l'a emporté en utilisant un langage plus hypocrite que jamais».
Plusieurs affaires trouveraient un nouvel éclairage posthume si les membres de la famille du ou de la disparu(e) avaient demandé et insisté pour obtenir la liste appelants/appelés du téléphone privé et parfois professionnel, l'écoute du TK et la lecture du TAB.
Une affaire parmi tant d'autres:
Octobre 93, la mère de Philippe J. ne croit pas aux conclusions des policiers: «Mon fils ne s'est pas suicidé, il a été assassiné».
Il a reçu plusieurs coups de téléphone de menaces peu avant sa mort.
L'affaire Barschel/Griessen illustre de manière machiavélique les dérives du TK et du rôle essentiel dans ce cas précis de la localisation téléphonique en temps réel par des écoutes vocales. Les TAB et les fichiers des centraux et autres imprimantes précitées en connaissent souvent une partie.
Des centaines, voire des milliers d'affaires non résolues permettraient de démêler l'écheveau. Au-delà du repérage automatique ou non (anciens centraux électromécaniques Hasler ...), l'affaire Barschel s'est passée en deux phases: compromission et dédramatisation.
Le ministre allemand CDU, Uwe Barschel décède à son retour de vacances des Canaries en costume-cravate dans son bain, dos en bas, dans la nuit du 10 au 11.1O.87 à l'hôtel Beau-Rivage de Genève dans des circonstances non élucidées, dont l'une des quinzaines d'anomalies:
1. arrivée sans réservation à l'hôtel pour un rendez-vous au Noga-Hilton de Genève avec Rudolf Roloff;
2. commande une bouteille de vin dans sa chambre, absente le lendemain; absence d'alcool dans le sang: version officielle. Whisky du mini-bar et 2 verres rincés (empreintes);
3. trace sur un papier d'un numéro de téléphone de Haute-Savoie en rapport avec un ripou qui a été pris pour un calcul de TVA allemande; un présumé ripou responsable de l'enquête a freiné et influencé l'enquête;
4. les employés de l'époque (portugais et yougoslaves) sous consignes et pressions ont tous été licenciés; pour cause: fin 95, le procureur en chef du parquet de Lübeck, Heinrich Wille recherche avec le BKA une ex-employée espagnole qui serait entrée dans la chambre juste avant les journalistes;
5. certains employés ont menti en affirmant ne pas connaître Mauss, habitué du Beau-Rivage;
· Seule employée restante, la directrice de l'époque, Mme Snuggi MAYER se réfugie derrière le secret hôtelier;
6. les premiers clichés surexposés (!) de la sûreté genevoise n'ont rien donné;
7. seconde prise de vue, mais après remise en ordre des meubles de la chambre 317 par le personnel;
8. beaucoup de personnes n'avaient pas à être là (empreintes...);
9. la porte n'était pas fermée à clé et a été ouverte vers 11H le lendemain; après le room-service de Jean-Pierre Vergori; selon un Autrichien, ce nom est faux;
10. la télévision Sat1 a retrouvé un témoin visuel que les enquêteurs «n'ont pu retrouver»;
Dr T. Krompecher, médecin-légiste: «On ne peut nullement exclure une mise en scène. Un assassin à 6 heures au maximum pour déplacer le corps sans que cela se voie»
Pourquoi la juge genevoise Carole Barbey n'a-t-elle pas investigué sur les accusations du BKA mettant en cause des services secrets; n'a-t-elle pas ouvert 1 enquête contre le Ministère public de la Confédération qui a reconnu avoir violé la loi en délivrant un passeport au tueur à gages W. MAUSS et enfin contre la police genevoise qui a lancé l'idée de suicide.
Pourquoi un silence complet ?
Le cynisme continue. En tant que juge, Mme BARBEY ne va pas enquêter sur ses propres services d'écoutes pour retrouver le meurtrier.
11. blessures sur le front et le dos non mentionnées dans les rapports; hématome au front, coupure à côté de l'oeil gauche, coupure sur la pommette droite, plaie sur la narine gauche et de nombreuses marques autour de la bouche.
12. le fait de mettre le corps dans une baignoire d'eau chaude retarde l'heure légale de la mort;
13. prélèvements d'urine et contenu stomacal détruits par l'Institut de médecine légale (Dr Oldric Fryc, originaire d'un pays de l'Est, naturalisé suisse); remise par un inconnu du rapport d'autopsie à la Stasi;
14. la police n'est pas passée au 141(centrale des taxis), ni envoyé la circulaire pour retrouver le taxi qui l'a transporté;
15. malgré cela, un inspecteur de la police genevoise passait en civil en 1987 prendre le double des relevés téléphoniques mis par le central sur TK(A) de l'hôtel Beau-Rivage sans passer par les TELECOM;
16. pas de traces de médicaments sur les vêtements.
17. La femme de chambre Mme Anne Esteves a trouvé sur la porte la pancarte verte (faire la chambre) à 11 H et à 11 H 30, la carte retournée rouge (ne pas déranger) ce qui montre d'emblée que l'assassin existait et à proximité des reporters du Stern.
18. Garbely aurait déclaré à son photographe ANGELO GUARINO après le départ de l'aéroport de Barschel : «Ich glaube, er war vollig vertig» soit «Je crois, qu'il était complètement fini».
19. A 12 H 07, Garbely téléphone depuis chez lui (300 m de l'hôtel) à la chambre 317 où la journaliste Knauer du Stern lui répond.
20. Pourquoi comme dans l'affaire Charler, la police de sûreté ne cherche pas à interroger Mauss arrêté en Colombie fin 96 pour avoir soutenu financièrement la guérilla communiste sous couvert de libération d'otages?
Pourquoi par le passé déjà, la juge Barbey aux conclusions suspectes avec la sûreté genevoise a protégé Mauss en le laissant partir de Suisse et ce malgré l'ordonnance de la Chambre d'accusation?
Le 12.10.87, Barschel devait se présenter devant une commission d'enquête dirigée par Klaus Kribben. Les dossiers TAB (protocole d'écoute) de Beau-Rivage et de toutes les personnes-clés ont été détruits, tronqués ou jamais vus: son rival et manipulateur du SPD, Bjorn Engholm, Reiner Pfeiffer son homme de main, Frank Garbely et son contact fédéral, l'hôtel Noga Hilton, Eike et Uwe Barschel, sa secrétaire Brigitte Eichler, Werner Mauss, J.-J. Griessen.
Pour cause: la saisie tant en Suisse qu'en Allemagne des rapports existants, détruits ou rétroactifs de toutes ces personnes sur écoute serait trop éloquente. La version officielle est un "suicide" par médicaments suite à des accusations de son attaché de presse ripou Reiner Pfeiffer. Première pièce maîtresse du complot politique doublé surtout d'un complot de fonctionnaires accusant Barschel d'avoir discrédité son rival SPD. Engholm et le Spiegel espéraient le voir en prison. Les médias suisses et la justice genevoise ont peu investigué sur Engohlm, Pfeiffer et son collègue Klaus Nilius.
Barschel préparait un livre ainsi qu'une déposition avec son avocat de Kiel, le Dr Erik Samson. Le responsable de l'enquête Demartin a tout caché. Barschel n'a pas acheté les médicaments ingurgités.
R. Roloff lui a laissé le faux espoir de pouvoir s'en sortir avec des preuves bidons. Tant aux Canaries qu'à Genève, la voix et le lieu d'appel de R.R. ont été enregistrés qui depuis...
Le rôle actif du téléphone genevois du journalisteFrank Garbely est au coeur du problème.
En tant que correspondant du Stern, Garbely sur un appel téléphonique du Stern s'est rendu à l'aéroport avec un photographe pour interviewer vers 15H30 car selon lui, il devait passer par Madrid ou Genève pour rentrer à Francfort. En vain, car Barschel, pressé, quitte l'aéroport en taxi. Garbely et son photographe ont constaté que personne ne le suivait. Garbely, après avoir tenté de le suivre ne se rend pas dans une cabine publique. Il rentre chez lui sachant son téléphone sur écoute fédérale en temps réel et téléphone aux hôtels genevois 5 étoiles par ordre alphabétique pour le retrouver. A 16 H , au troisième appel, l'hôtel Beau-Rivage sur écoute cantonale lui répond que Barschel est là. A ce moment précis, les écoutes étatiques ont localisé Barschel avec précision. L'information a été transmise en Allemagne.
La vérification de sa fiche d'hôtel correctement remplie ne lui a pas permis de vivre plus longtemps: faux, car Barchel était déjà repéré par les écoutes étatiques. Ces mêmes fonctionnaires écoutent à ce jour Beau-Rivage (les appartements du personnel de Beau-Rivage se terminent par 98). Une copie des écoutes du téléphone du Garbely 022/732.91.77, datée du 10, se trouverait au domicile de l'un des fonctionnaires. Eike Barschel aurait dû porter plainte pénale contre eux. Garbely sachant son téléphone sur écoute est rentré sciemment chez lui pour passer l'information en temps réel. Il utilise toujours cette méthode, ce qui évite les rendez-vous avec la BUPO.
Concernant les appels téléphoniques de Barschel, la Tribune de Genève du 15.10.87 cite confusément: "Il a reçu 4 appels. Il m'a été impossible de savoir quel a été le dernier téléphone reçu ou donné par Barschel quand bien même cet élément est enregistré automatiquement au central de l'hôtel". Les appels reçus ne sont pas sur ce central. Barschel a lancé 3 ou 5 appels (2 à Kiel vers 17H20), dont 2 à son frère en Suisse. Garbely: «Eike Barschel reconnaît n'avoir reçu qu'un appel. Le second appel vers 18 H 30 aurait duré 5 min».
Barschel devait se faire remettre au Noga-Hilton une photographie montrant «son» attaché de presse en présence de son rival. Garbely déclare ouvertement avoir visité les tables d'écoutes du Noga se trouvant au dernier étage et enregistrant les conversations des clients arabes et étant en fait une antenne du Mossad, ce indépendamment du central de l'hôtel et des écoutes officielles. 19 H O8 : retour à son hôtel.
A préciser que les agents suisses de sécurité de l'hôtel ignorent l'endroit. Garbely ajoute qu'il était suivi en permanence par des Allemands et qu'ils ont freiné la justice et la police genevoise. Seul lui sait et dispose des informations appropriées et faciles.
Il détient par exemple un carnet de ripoux (Louis Demartin travaillait pour les Allemands) sur lequel se trouvent deux numéros, dont un chiffre est identique au numéro retrouvé sur un papier dans la chambre 317. Il hésite ou ne veut pas montrer le carnet suite aux quatre morts. Garbely: «Je reçois des informations privilégiées d'une personne à la police fédérale qui (?) regarde dans son ordinateur et me communique ces informations par téléphone et qui n'a jamais eu de problèmes malgré les risques qu'il prend ». Dixit.
Garbely avance que Eike Barschel pourrait être mêlé à l'affaire: avant de travailler chez Zeiss/Wild Hirbruge (viseurs pour chars, optique militaire ...), E. Barshel avait deux sociétés en Italie (Côme et Milan) de high-tech à destination des pays de l'Est et qu'il était tenu en fait par le Stasi. Il ajoute qu'il se contredit car il avait prétendu être le soir du meurtre au cirque à Lausanne vers 20H avec ses enfants, et que selon la police, il n'y était pas. Garbely: «J'ai téléphoné 2 fois chez Eike Barschel. Ce dernier reconnaît n'avoir reçu qu'un appel».
Concernant W. Mauss, le tueur présumé, il précise qu'il avait d'abord réservé au Beau-Rivage en tant qu'habitué. Roloff était l'un des surnoms de Mauss et du journaliste CDU, Bernd Plogmann. Là encore, l'identification de ce Roloff est possible en recoupant les imprimantes suisses allemandes et espagnoles des écoutes non vocales. Au pire, Mauss n'avait qu'à remplir sa fiche et régler sa note pour quitter l'hôtel sans y revenir. Louis Demartin, ancien chef de section après chef des stups, vivant actuellement à Bordeaux, a reçu de l'argent de Mauss pour son travail légal à Genève (faux passeports...). Demartin a reçu une somme de 75.000 $ dont la provenance reste inconnue, car protégée par la prescription suisse. En effet, après 10 ans, la prescription en matière de délits financiers (blanchiment, corruption, ...) est effective. Ils ont travaillé ensemble pour la Confédération sur un système de transmission ultra-rapide pour les services secrets HARPOON Glavio/OTAN), actuellement dépassé au 20 bis,
Ch. Nant-d'Argent, villa privée toujours équipée d'un système de télédétection. Le locataire de cette adresse était la femme du commissaire bruxellois REYNIERS, ripou et trafiquant d'armes destitué par l'intègre détective André Rogge.
Les Belges ont lancé un mandat d'Interpol pour l'interroger pour une affaire de ripoux amis des genevois. Mauss est totalement libre actuellement. Garbely prétend pouvoir obtenir toutes les factures des tables d'écoutes suisses, et ce sans problème, mais est étonné de voir les cabines publiques finir par7,8 ou 9.
Moins de trois mois après la première accusation publique de son implication dans l'affaire, la BUPO et ses correspondants allemands couvrent Garbely: le 5.1.1994, un responsable du Ministère de l'intérieur du canton de Barschel affirme 6 ans après en manipulé ou manipulateur que Barschel avait rencontré plusieurs personnes à Genève avant de mourir. La source est à nouveau Garbely. On cherche visiblement à faire oublier le rôle des écoutes téléphoniques dans cette affaire d'Etats.
De plus, le procureur général du canton a essuyé un refus d'explication de la part de la BUPO (Police fédérale) concernant l'utilité de Mauss pour Genève et la Confédération.
En fait, on avait déjà couvert la mise sur écoute du téléphone de Garbely dans l'affaire Barschel: mi-90, Garbely reçoit une lettre du Ministère public fédéral, donc la BUPO, que son téléphone a été mis sur écoute du 16.1.1989 au 16.3.1989..
Motif du procureur général, donc de la BUPO: le Ministère public fédéral, donc la BUPO, lui a remis un rapport confidentiel. Le fonctionnaire n'a pas été identifié, bien que tout continue comme avant et aucune enquête interne n'a été ouverte.
Comme le dit cyniquement Garbely: «Il prend des risques». En fait, c'est la mise en place d'un pion volontairement manipulé comme l'a confirmé un homologue.
La mise au courant spontanée (calculée) a deux buts: conforter dans l'opinion publique le rôle de victime de Garbely et secundo, faire passer la pilule que les enregistrements ont été détruits, donc ceux de Barschel aussi. Les journalistes ne se soucient pas que les enregistrements ont été détruits, et la BUPO s'en réjouit. Entendu que depuis 5 ans, son téléphone est toujours sur écoute et qu'aucun avis ne lui est parvenu. Toute mise au courant est calculée pour servir, soit à éviter une plainte pénale, soit servir d'alibi pour éviter un scandale. D'autre part, pour éviter de perdre devant un tribunal, les coupables renient leur TK (écoute) en l'annulant ou admettent que le TK est stoppé (avant procès).
Les conditions préalables et la procédure de surveillance des relations téléphoniques et postales sont réglées par l'art. 66 à 66 quater PPF. Les observations par exemple ne tombent pas sous le coup de ces lois. Le Tribunal fédéral admet bien que suivi d'aucun effet, le droit du recourant à être au courant «à posteriori», excepté les cas prévus par l'ATF 109 la 27355. Les autorités sont obligées dans les 30 jours (PPF) après la fin d'un TK de notifier à l'intéressé la mise au courant avec la justification légale de la durée du TK, de la raison, de la manière et de la durée. En fait, c'est seulement dans une situation d'obligation qu'on déclare.
Dix pour cent des écoutés sont informés par le Ministère public fédéral. Moins de O,OO1 % par les autorités cantonales et O % par les TELECOM ou autres autorités.
La communication a posteriori est bien calculée. Même si les lois cantonales ne le disent pas, toute personne touchée par une mesure de surveillance doit en être avisée après la cessation (ATF 109 Ia p.298 ss cons.). Le Tribunal Fédéral a rendu un arrêt en 1983 obligeant les cantons à informer la personne mise sous écoute dans les 30 jours après la cessation des enregistrements et de l'achèvement de la procédure. Pendant sa durée, la procédure est secrète. La pratique montre que les cantons sont peu soucieux de ces lois.
L'absence de communication a posteriori pour les journalistes est motivée par le fait que la personne touchée est en contact avec des personnes «critiques» vis-à-vis des autorités, et peut «exploiter politiquement» la mise au courant et entraînant des «effets indésirables». De plus, le Conseil national cautionne la suppression de la communication aux écoutes domiciliés à l'étranger en vertu du principe qu'il n'est pas possible de garantir le respect de la protection de la vie privée à l'étranger. Etant donné la vocation de passage obligé de l'Europe en Suisse et du nombre de téléphones «étrangers» à destination nationale ou internationale, on mesure la violation permanente et massive du droit européen présent et à venir.
Enfin, Garbely téléphone toujours avec ce(s) même(s) fonctionnaire(s). Aucune enquête à ce jour. Au contraire, une ascension de Garbely dans les secrets et ficelles de la BUPO (police fédérale) et a réussi à gagner la confiance du comité bernois: «pour la suppression de l'Etat-fouineur». Il est d'ores et déjà certain que le public ne verra jamais la véritable fiche cantonale et fédérale de Frank Garbely. Ce dernier développe la thèse d'une piste sud-africaine en rapport avec des mini sous-marins invisibles illégalement livrés par le fabriquant (HOWALDTWERKEN Deutsche Werft AG. d'une piste argentine en rapport avec une vente d'armes. Bref, les contacts de Barschel et ses ressources financières étaient louches.
Une commission enquête toujours au parlement de Schleswig-Holstein (région de Kiel) dont voici l'adresse de deux membres, et trait toute nouvelle information venant de Suisse:
Jürgen KOPPELIN MdB, député démocrate allemand
FDP-Fraktion HT 404/406 - Bundeshaus - 53113 Bonn
Volker ZASTROW, journaliste de la FAZ (Frankfurter Allgmeine Zeitung) - 60267 Frankfurt am Main
Un indépendant: Joachim ENGERE - Monitor/ARD - Filmhaus - Köln
Plusieurs personnes sèment le doute par leur inaction, tel le SPD, Gert Börnsen.La commission attend et reçoit des éléments, dont les plus déterminants sont à la sûreté genevoise et dans les divers TAB suisses.
Le frère d'Eike Barschel engage un détective genevois, Jean-Jacques Griessen qui fin 91 a bouclé son enquête. Il avait de nouveaux éléments qui l'ont amené à contacter 3 personnes à Zurich le 9.11.92. Le jour dit, on le retrouve mort dans un bordel de la ville.
Paradoxal vu le fait qu'il était un pingre invétéré et trop subtil pour un grand nombre de fonctionnaires. Ce détective était suivi en permanence par divers corps de police suisse.
Là, à nouveau, compromission et dédramatisation d'un meurtre suite à une écoute téléphonique suivie d'une localisation entres stations de radiogoniométrie (Binz Zurich, Montbrillant Genève,...) Qui cautionne un homme mort naturellement dans un bordel?
Utilisation d'une prostituée zurichoise pour éliminer ses recherches de Griessen. Les propriétaires des bordels zurichois sont l'Etat zurichois. Le meilleur moyen pour éliminer un intrus en dédramatisant. Or Griessen avait de nouveaux éléments déterminants jamais retrouvés.
J.-J. Griessen n'était pas aimé par les policiers genevois pour son indépendance et son opiniâtreté à ne jamais laisser tomber une enquête avant son terme. Il avait le culte du secret absolu (voyage à Beyrouth en 91, vente de matériel Crypto...).
A cela s'ajoute le fait important qu'il était consul honoraire du Tchad.
Ainsi, le 9.11.92, il téléphone à sa femme à 21H10 à 20 km de Zurich, à Genthod. Mort officiellement à 22H d'une crise cardiaque.
Les anomalies:
1. Sa femme n'a jamais reçu le rapport d'autopsie de la police zurichoise;
2. Sa femme a tout appris par les journaux;
3. Le consulat du Tchad, avant de mettre la clé sous la porte, a été microfilmé de nuit par la sûreté genevoise;
4. Mme Griessen n'a pas fait recours dans les 10 jours, aux conclusions zurichoises d'où la conclusion officielle opposée aux conclusions et au grand courage de la veuve Griessen;
5. Silence officiel sur l'endroit des résultats de l'enquête de Griessen (note, rapport...)?
6. L'heure du décès n'est pas clairement établie;
7. Divers.
Griessen téléphonait depuis les cabines publiques par sécurité en utilisant un brouilleur (scramble) ou appareil radio portatif avec module de chiffrage. Erreur qui l'a amené à dévoiler ses cartes. Art. 7 de la loi sur la télécommunications «Les TELECOM
sont tenus de fournir tous renseignements sur les relations téléphoniques d'une personne lorsque la poursuite a pour objet un crime, un délit ou une contravention commise au moyen du téléphone». Statistiquement, il était plus sûr de téléphoner chez soi
que depuis un endroit public qui offre 0 % de confidentialité. Le brouilleur de voix marchant en «duplex total» qui perturbe les fréquences n'y change rien. Idem pour le «Digital Voice Changer» (ESC Ltd-21, Yona Hanaui St./ Tel Aviv 63302).
Les systèmes de chiffrement pour téléphone ne sont valables que pour une ligne point-à-point, c'est-à-dire une paire de brouilleurs fixée à deux téléphones précis. Ces systèmes limitent considérablement la protection des communications.
A noter, par exemple,
DEV-200 (GE-Marconi) pour téléphone, fax et data: 250
TRC 769 (Thomson) pour la voix avec inversement des fréquences vocales: 2144
VODA: 296
Crypto Vox SE 80 (Crypto SA), portable pour 200 canaux radio: 8 clés de 1032
Les brouilleurs de voix pour les portatifs de maison ont une clé variant en général entre 107 (10 millions) et 108 (cent millions) de combinaisons.
La légende qui consistait à compter de 1 à 9 en décrochant le combiné pour voir si le raccordement était surveillé avait cours. Si on dépassait 9, on est sur table d'écoute. Et inversément. Avec les nouveaux centraux, ce système n'a plus court.
Le prix d' une paire de brouilleurs (Line Guard d'Israël) peut varier de Frs. 1.600.—à Frs. 7.000.--, mais de toute façon inutile face aux écoutes officielles qui ont un dispositif débrouilleur qui inverse la fréquence mise. Décodable en moins de 24 H avec un micro-ordinateur.
Le cryptophone de Grundy + Partners à Gloucestershire non portables à 10 puissance 31 combinaisons différentes de code à triple brouillage (digital, inversion des fréquences, répartition dans le temps) est l'un des plus sûrs. L'absolu (sécurité d'écoute) n'existant pas en matière de décryptage étatique.
Le cryptage du téléphone est de 2 puissance 218 avec un cycle de 2 puissance 50 de Gec-Marconi/DEV-200 ou les brouilleurs 2 puissance 96 de diversité ou encore le Crypto Vox SE 800 10 puissance 32 de diversité ou enfin les TRC 769/7719 pour natel de Thomson avec une diversité de clés de 2 puissance 144 sont limités face à un service de renseignements. De même pour les dispositifs de brouillage incorporés aux portables.
Exemple: la puce brouilleuse DVS Speech Encryption Processor (Marconi electonic device) empêche l'interception de liaison radio entre le poste «base» et le combiné d'un téléphone sans fil.
Il est plus sûr de téléphoner depuis chez soi sans brouilleur que muni du meilleur brouilleur depuis une cabine publique, ne serait-ce que pour pouvoir déposer plainte dans le cas d'intérêts lésés par les trafiquants d'informations que sont les écoutes officielles et leurs officines de traitement.
Griessen avait remis peu avant de mourir une liste de 4 noms qui aurait un rapport avec l'affaire Barschel au Bâlois. A. Keller (voir lettre ASSOCIATION SUISSE DE DEFENSE DES INVESTISSEURS) qui le conseillait sur le plan diplomatique. 2 de ces 4 personnes également décédées sont:
MAIER Bernard - Route du Pont-Lausanne/Consul d'Autriche
HUGENIN Aldo - 1212 Crassier VD - CH/sous-directeur d'une banque libanaise
Piste ou intox de la part de ANTON KELLER. Certains services utilisent et manipulent l'opinion publique.
Les coupables, qui enquêtent sur leurs propres crimes, détruisent les écoutes pour s'innocenter.
Les protocoles d'écoute allemands 84-89 (Ziel Kontrolle) du trio Enghelm-Nilius-Jansen, tant de leur domicile que de leur portable, confirment la thèse du complot politique. Pourquoi un tel silence des protocoles suisses qui auraient permis d'identifier le meurtrier ou tout au moins le mystérieux «Roloff»? Les protocoles d'écoute allemands 84-89 (Ziel Kontrolle) du trio Enghelm-Nilius-Jansen, tant de leur domicile que de leur natel confirme la thèse du complot politique. Pourquoi un tel silence des protocoles suisses qui auraient permis d'identifier le meurtrier ou tout au moins le mystérieux «Roloff»?
Amorce de conclusion:
Nous sommes très clairement dans une affaire d'assassinat d'Etat au moyen d'une écoute fédérale au domicile du journaliste Garbely pour Barschel et d'écoutes cantonales pour Griessen qui approchait du but.
A noter que Pierre JORDAN (né en 44, d'origine genevoise) est aussi le premier responsable des écoutes Barschel.
Début 95, réouverture de l'enquête par le procureur (Staatsanwaltschaft) de Lübeck à la suite de la découverte d'écoutes de la Stasi accréditant la thèse du complot (procureur général H. Ostendrof, procureur en chef plus persévérant J. Wille).
Relance de l'enquête POUR ASSASSINAT.
Mi-95, la presse allemande s'interroge sur l'argent rapidement gagné par Gunther JANSEN avec un mandat d'expertise sur les cliniques privées effectuée en 1 jour alors que 8 semaines sont nécessaires. Nilius, quant à lui, travaille dans une fondation publique qui appartient au Land.
2 oublis de l'Institut de médecine légale de Genève. La contre-expertise munichoise démontre la présence d'alcool et une forte dose de méthyprylon qui associé à l'alcool est "évanouissant". Ainsi, Barschel n'a pas pu avaler lui-même les somnifères comme le laissait entendre le rapport de la sûreté genevoise et la conclusion du juge d'instruction. Il aurait subi une injection.
Nous sommes en présence d'un faux rapport médical genevois.
Ainsi, l'oeil au beurre noir de Mme Monique ne serait-il pas la conséquence d'un coup malgré le démenti de cet Institut de médecine légal de Genève?
Les brutalités ou bavures policières sont couvertes en général jusqu'au Tribunal d'Accusation.
Mettre sur écoute le téléphone de BARCHEL à Kiel aurait laissé des traces pour la commission permanente d'enquête allemande.
Les coupables sont des ripoux de Kiel associés au service d'écoutes genevois et bernois dont le téléphone de Garbely était une preuve de cet assassinat d'«Etat».
Les éléments genevois et bernois sont loin d'être exploités.
Les organisateurs techniques sont toujours en Suisse ! TK clos-Belmont + section MDI berne + Pierre Jordan + le contact à la police fédéral de Garbely + section 2T1.
Enfin, la piste Mauss est peut-être une diversion pour gagner du temps. Qui pouvait savoir que Mauss était au Richemond?