Treize ans de prison ont été requis mercredi contre l’ancien chef du renseignement militaire italien, le général Nicolo Pollari, accusé d’être impliqué dans l’enlèvement par la CIA d’un imam égyptien en Italie, ce qu’il nie, a constaté une journaliste de l’AFP.
Devant le tribunal de Milan, la même peine a été demandée pour l’ancien responsable de la CIA (agence de renseignement américaine), Jeff Castelli.
Trente-trois personnes sont jugées dans ce procès, dont 26 agents de la CIA poursuivis par contumace, pour l’enlèvement en février 2003 de l’imam égyptien Abou Omar, alors soupçonné de terrorisme. Transféré en Egypte après le rapt, il y a été incarcéré et affirme avoir subi des tortures.
Ce procès, ouvert en juin 2007, est le premier en Europe sur les transfèrements secrets par la CIA de personnes soupçonnées de terrorisme.
L’enlèvement d’Abou Omar a longtemps empoisonné les relations entre Rome et Washington qui a clairement affirmé n’avoir aucune intention de livrer ses agents à la justice italienne.
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AFP