Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

vendredi 3 mars 2006

LE LOGICIEL PROMIS

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Au départ, un programme informatique inventé par la NSA, pour le Département de la Justice.

En 1970, Bill Hamilton, ancien ingénieur et programmeur de la NSA, "National Security Agency", inventa un logiciel informatique appelé "PROMIS" (abréviation de "Procurer's Management Information System", "Système d'information et de gestion du Procureur"). Ce dernier était pour l'époque une considérable avancée dans le monde de l'informatique. Que le logiciel se retrouve installé sur des systèmes informatique en réseau, ou sur des ordinateurs personnels, il était en mesure de faire ce que aucun programme avant lui, n'avait été capable de faire.

"Promis" était capable de lire et d'intégrer toujours simultanément, n'importe quels chiffres issus de différents systèmes informatiques ou base de données, et ce, quel que soit le langage dans lequel le programme initial ou le système d'exploitation avait été écrit (il fallait pour cela, que "Promis" soit installé au préalable sur les systèmes informatiques en question, pour pouvoir être utilisé).

Ce type de logiciel est souvent passé pour un "mythe", surtout au début de l'ère informatique. Mais ce programme existait (et d'ailleurs existe toujours, comme nous allons le voir). Une enquête de la RCMP, "Royal Canadian Mounted Police" (la "Police Montée Canadienne"), sera révélée par le Toronto Star du 4 septembre 2000, au sujet d'une version trafiquée du logiciel Promis, qui avait été vendue au Canada par les Américains (il y a eu depuis 1983, plusieurs plaintes contre Robert Maxwel et Earl Brian, qui avaient vendu la version du logiciel). Et il se trouve que beaucoup d'enquêteurs privés se sont penchés sur l'histoire de ce logiciel, et surtout sur son évolution, depuis son origine (et pas toujours pour leur bien, comme nous le verrons également).

Les années quatre-vingt, là où le dérapage a commencé.

Sous le mandat du président Reagan, Ed Meese, confident du président et superviseur des affaires intérieurs (de 1981 à 1985), sera littéralement subjugué, par une série de démonstrations du logiciel Promis. Ce dernier pouvait être très facilement installé sur n'importe quel ordinateur, de n'importe quel bureaux de Procureurs aux Etats-Unis et été en effet capable de gérer n'importe quelles données, qu'elles soient chiffré ou en langage écrit, qu'il s'agisse de mouvements financiers, de volumes de documents écrits, ou encore des données permettant de suivre les déplacement d'un individu, par recoupement et analyse des horaires de vols d'avions, de trains, de cars. Ou encore par l'étude des appels téléphoniques et de leur provenance. Il devait au début, servir aux Bureaux des Procureurs, pour les aider dans leur travail d'enquête.

Le Département de la Justice, très intéressé, ordonna que le logiciel entre en service sous une licence, aussi sévèrement contrôlée que limitée. Ce sera "Inslaw Inc.", une société de Washington, qui s'occupera de la vente du logiciel, à partir des années quatre-vingt.

Le logiciel est détourné par des membres du gouvernement.

A partir de ce moment, les choses prirent une tournure qui changera radicalement, le rôle premier de Promis et surtout la raison pour laquelle il est si particulier et pour tout dire, extrêmement redoutable, pour tout utilisateur, qu'il l'aurait installé sur son ordinateur personnel ou un réseau informatique.
Ed Meese, avec la complicité de D. Lowell Jensen et Earl Brian, organisa ce qu'il faut bien appeler une trahison, pour ne pas dire un complot. Les trois hommes voulurent voler une version du logiciel Promis, le modifier, en y incluant une "trappe", une "porte dérobée", par laquelle ceux qui en connaitraient l'existence, pourraient avoir accès à d'autres ordinateurs, par le biais du logiciel (Promis, initialement installé sur l'ordinateur ou le réseau auquel on souhaiterait accéder). Et par la suite, de vendre cette version trafiquée, à des agences de renseignements. Ce qui arriva, non sans eveiller des soupçons, de la part de son inventeur, Bill Hamilton. Il avait remarquer que des pays inhabituels, comme le Canada, cherchait à acquérir un service informatique d'assistance francophone, alors que Hamilton n'avait jamais rien vendu au Canada.

Les tentatives de déstabilisation contre Bill Hamilton.

Etait-ce une simple coïncidence, ou le fait que certains étaient bien en train de manoeuvrer dans son dos, pour se débarrasser de lui (professionnellement parlant, et pour le décrédibiliser). Cela avait-il un apport les soupçons qu'avaient Hamilton sur un détournement de son logiciel ? Toujours est-il que Hamilton subira des attaques de la part du Département de la Justice, de la part de Regean et de Bush. Il y aura plusieurs décisions de justice, qui visaient ostenssiblement, à le pousser à la faillite et le faire se retirer des affaires.

Le rôle des agences gouvernementales, dans les modifications apportées au logiciel Promis.

Dans l'histoire de Promis, une agence comme la CIA ne restera pas de marbre, bien au contraire. L'agence de renseignement, par le biais de la société GE Aerospace de Herndon, en Virginie (contrat n° 82F624620 du GAO, "Government Accounting Office"), fera grandement modifier le logiciel. La NSA ne restera pas inactive et le modifiera à son tour, comme d'ailleurs le FBI.

Le changement le plus notable, en dehors du fait d'y ajouter une "porte dérobée", sera réalisé par la CIA. Il feront ajouter une AI, "Artificial Intelligence", une intelligence artificielle au logiciel. La plupart des développements qui touchèrent la mise au poiint ce l'AI ont été réalisé au Los Alamos National Laboratory et aux Laboratoire Sandia. A partir de recherches menées par plusieurs universités Américaines, dont Harvard, le California Technology et l'université de Californie.

Et c'est bien-là le changement radical - l'ajout d'une Intellignece Artificielle - qui fera de Promis un programme hors du commun. Ce dernier se retrouvant capable de: Penser; comprendre l'ensemble des langues et des langages informatiques de la planète; pénétrer dans n'importe quels autres systèmes informatiques; y entrer des données; modifier celles qui y sont déjà; et aussi d'avoir une capacité, par une synthèse et une étude de tous les renseignements recueillis, à prévoir ce que ferait les gens, avant même qu'ils ne le fassent (1).

Pour son inventeur, Bill Hamilton, ces diffusions clandestines et la revente illégale de "Promis", pourraient bien représenter plusieurs centaine de millions de dollars de manque à gagner en terme de droits d'exploitation. D'autres informaticiens ont-ils eu entre les mains une version de Promis ? En tous cas, d'autres logiciels similaires existent désormais, comme le "Smart", "Self Managing Artificial Reasoning Technology" ("Technologie de Raisonnement Artificiel Autogérée").

La vente intentionnelle au Canada, d'une version trafiquée du logiciel Promis.

Pendant leur enquêtes (incognito), les Canadiens de la Sûreté Nationale de la Police Montée, voyageront pendant près d'un an dans tous les Etats-Unis. Ils découvriront plusieurs choses, pas très reluisantes.

A l'époque de l'exploitation illégale du logiciel par Meese et ses complices, il n'y avait en fait, pas seulement les Républicains qui s'intéressaient au logiciel. Les Démocrates eux, s'y intéressèrent dès les années soixante-dix. Les trois hommes les plus liés à Promis à cette époque, étaient trois camarades de promotion de l'Acédémie Navale d'Indiannapolis: Jimmy Carter (Président des Etats-Unis), Stanfield Turner (le Directeur de la CIA à l'époque) et Jackson Stenphens de l'Arkansas, un banquier milliardaire, connu pour "faire et défaire les présidents" (avec lequel Carter partageait la chambre à Indiannapolis).

Ensuite, après avoir été modifié par la CIA (en le perfectionnant en y ajoutant une AI), le logiciel Promis aurait été couplé avec un autre logiciel, de la société Systematics (aujourd'hui nommée Axciom), qui appartenait à Jackson Stephens. Entre la fin des années soixante-dix et le début des années quatre-vingt, Systematics gérait 60 à 70% des transactions électroniques aux Etats-Unis, en ayant des liens avec la Worthen Bank, le Lippo Group, la BCCI (la fameuse banque impliquée dans le blanchiment de l'argent de la drogue et différentes agences de renseignements). L'objectif était clair: avoir la possibilité de pénétrer dans tous les systèmes bancaires de la planète. Cela aurait ensuite permis à "Promis", de prévoir, surveiller et influencer les marché financiers de la planète. Par la suite, Stephens, qui avait toujours était un partisan de Bush, consentira à un prêt de trois millions de dollars, pour renfluer en 1992 la campagne en difficulté, d'un certain Bill Clinton (il faut savoir que pour ces gens-là, le bénéfice et l'argent ne s'arrêtent pas au barrières doctrinales des partis politiques).

Il y aura un agent du FBI à la retraite (ancien "Special Agent in Charge", "Agent Special Responsable"), du bureau de Los Angeles, nommé Gunderson, et un ancien agent de la CIA nommé Nichols; qui apporteront d'autres informations. Toutes les pistes remonteront vers le même individu, qui s'appelle Riconoscuito, un scientifique et aussi informaticien qui sera lié aux modifications de "Promis".

Les innovations qui donnèrent naissance à l'intelligence artificielle ajoutée à Promis, venaient en partie de l'université d'Harvard, et la majorité de la recherche lié à la programmation informatique, sera déplacée vers le Canada, et concentrée à l'INSNA, "International Network for Spécial Network Analysis" ("Réseau international d'analyse des structures sociales"), à Toronto. Les choses devinrent plus complexes, quand on découvrit que Winokur, était le dirigeant de la société "Capricorn Investments", qui jouera dans les années quatre-vingt un grand rôle essentiel dans la gestion d'un sous-traitant du gouvernement et du renseignement, qui est la méga-société "DynCorp" de Reston, en Virginie. Et en 1980, Winokur avait été l'un des acteurs dans l'évolution de Promis, tout en étant membre du conseil d'administration de l'université d'Harvard, et il occupa aussi le poste de directeur général de la société "DynCorp" de 1989 à 1997.

De plus, au cour des années quatre-vingt dix, la Fondation Harvard a bénéficiée - hos marché - de retours sur investissement tout-à-fait inhabituels, et libres de tout impôt. il faut savoir que l'université d'Harvard, par le biais de sa Fondation, détient un fond d'investissement d'un capital de dix-neuf milliards de dollars (dont certains proviennent d'immeubles subventionnés par le HUD, "House Urban Department" ("Ministère du logement"). Et a fait plusieurs investissements dans les technologie "High-Tech" de la Défense, et aussi dans "Herken Energy", la société que détenait George W. Bush.

Et alors que la Fondation Harvard présentait en 1999 des bénéfices records, dans le même temps, le HUD devra soumettre en cette même année 1999, un "réajustement manuel" de 59 milliards de dollars, pour combler une différence entre ses comptes et ceux du Trésor Américain (il n'y pas d'erreur, ce sont bien 59 milliards qui ont disparu des comptes du HUD). Ces fonds subtilisés l'on été dans le cadre d'une opération réelle sur la terrain orchestrée par la CIA, pour un test grandeur nature, de l'utilisation de "Promis", pour par exemple s'accaparer de l'argent ou le détourner, en allant le chercher durant plusieurs années, directement à l'intérieur des comptes budgétaires ou bancaires. La CIA préparant déjà à l'époque, une réponse à la "guerre économique" (l'arrivée de la monnaie unique Européenne avec l'Euro, présentée comme devant concurencer le dollar Américain, étant prévue en 2002).

Le 22 mars 2000, l'Inspectrice Générale du "Departement of Housing and Urban Development", Susan Gaffney, témoignera devant la commission parlementaire des Réformes Gouvernementales. Elles répondra à des questions sur la disparition des comptes du HUD de 17 milliards en 1998 et de 59 milliards en 1999. Elle se dira incapable d'expliquer ce qu'il était advenu de cet argent.

Ce ne sera pas le seul "trou" dans la comptabilité d'un organisme gouvernemental. Il s'en produit un peu partout sur différents "postes budétaires", régulièrement. Voici quelques exemples (en fait, des détournements de fonds, des prélèvements pour une attribution à d'autres dépenses ou des "versements ou paiements suspects"), uniquement ceux qui ont été identifié. Bien-sûr, les montants sont en dollars:

- Disparu des comptes du Ministère de la Défense en 2000 (source: conférense de presse de Donald Rumsfeld le 10 septembre 2001 et CBS News du 29 septembre 2002): 2300 mlliards;
- Disparu des comptes du Ministère du Logement en 1998: 17 milliards;
- Disparu des comptes du Ministère du Logement en 1999: 59 milliards;
- Fonds gouvernementaux Américains versés à des sociétés et des individus qui ne sont pas habilité à les recevoir (source: Agence de presse Reuters): 20 milliards;
- Capital d'actions perdu suite à des fraudes financières (source: Fox News): 600 milliards.

Les pièces du puzzle commencaient à se mettre en place pour les enquêteurs Canadiens.

Une autre société Canadienne nommée "Geomatics", qui est au coeur du programme spatial de ce pays, est liée aux technolodies de: L'imagerie satellitaire (utilisée pour developper des systèmes d'informations géographiques); des systèmes de positionnement universel (de type "géo-localisation"); et la possibilité de detection des ressources naturelles comme le pétrole ou les métaux précieux, à partir de l'espace. Cette société offre ses sevices partout dans le monde. Et dans la suite de l'enquête, on verra que, à partir du moment où Geomatics apparaissait, émergeait dans le même temps presque toujours la société "Lockheed Martin".

Cela donnerait un contexte permettant au logiciel Promis, en plus de pouvoir tout savoir, par l'infiltration dans les systèmes informatiques, de pouvoir connaitre en profondeur les ressources disponibles de chaque pays, et de pouvoir établir une base de données des ressources naturelles commercialisables. Une version modifiée et améliorée du logiciel Promis, pourrait rapporter des milliards de dollars, tout en surveillant et manipulant la politique mondiale, pour pouvoir opérer des opérations de spéculations sur n'importe quels matières premières.

Les résultats de l'enquête Canadienne.

Il s'avéra en définitive que de nombreuses sociétés et d'individus se sont trouvaient en rapport plus ou moins étroit avec Promis, en plus de celles déjà découvertes, comme: Sandia; Cal-Tech; Micron; Institut Universitaire de Technologie de Graz; Oded Leventer et Massimo Grimaldi.

De plus, il y avait plusieurs ingénieurs spécifiques qui faisaient des recherches sur le logiciel et qui travaillaient au sein de sociétés militaires et privées. Des commissions parlementaires spécifiques avaient été infiltrées par des versions "améliorées" du logiciel Promis. Que ce logiciel avait donné naissance à quatre nouveaux langage informatiques, qui apportèrent la possibilité de positionner des satellites si loin dans l'espace, qu'ils étaient désormais intouchables. Tout comme il y avait eu une amélioration extrême dans la performance vidéo de la vision par satellite.

Et que la version du logiciel vendu au Canada, était elle aussi trafiquée et munie d'une "trappe". Les Canadiens pensaient l'avoir neutralisée, en retouchant le logiciel, mais leurs données étaient toujours accessibles par la puce "Elbit", qui passait outre la trappe et transmettait toutes les données, alors que tout le monde pensait que les ordinateurs étaient protégés, puisqu'ils étaient éteint. Les puces "Elbit" avaient une caractéristique unique: elles s'alimentaient sur la pile interne de l'ordinateur. En d'autres termes, elles fonctionnaient aussi quand l'ordinateur était éteint. Et lorsqu'on les combinaient avec les puces "Petrie", des puces récemment développées (qui étaient capables de stocker l'équivalent de six mois de frappe d'un clavier), il devenait alors possible de transmettre d'un seul coup et en plein milieu de la nuit, toutes les données d'un ordinateur à un autre, par le biais d'un emetteur-recepteur (maintenant ce serait encore plus facile avec le "WI-FI"), ou bien encore un emetteur présent dans un satellite de basse altitude (2).

De plus, l'un des vendeurs de la version trafiquées de Promis, Earl Brian, avait fondé lorsqu'il était médecin, la société "Hadron Advanced Biosystem", qui était aussi impliqué dans des marchés liés à la recherche sur les maladies, l'étude des cellules et aux biotechnologies. Et à la suite du 11 septembre, la société Hadron se trouvera impliquées dans des opérations secrètes Américaines, en rapport avec la guerre bactériologique et les vaccins. Montrant là que même dans le domaine médical, on trouve aussi des acteurs de l'histoire de Promis.

L'enquête est terminée.

Malgré tous ces éléments, la RCMP, "Royal Canadian Mounted Police" (la "Police Montée Canadienne"), mettra fin à son enquête et fera un démenti, sur le fait qu'ils auraient eu entre les mains une version du logiciel Promis (Toronto Star du 16 septembre 2000). Suite à un discours de Dereck Burney (président de la société Canadienne CAE, qui fabrique des simulateurs de vols), moins de 48 heures après l'annonce de la RCMP, la raison de la fin de leur enquête viendrait probablement de la menace de "Lockheed Martin", de retirer ses contrats aux entreprises Canadiennes, pour les transférer au Mexique. Dans son discours, Burney se plaignait aussi que le Canada était mis à l'écart des contrats passés dans le domaine aérospatial, tout en parlant qu'au sein de l'ALENA (Accord de Libre Echange Nord-Américain), le Mexique était en passe de prendre la place du Canada, en tant que partenaire commercial des Etats-Unis.

Le logiciel Promis et ses victimes.

On en dénombrera une douzaine, dont:

- En 1990: Albert Vincent Carone: Détective à la retraite du NYPD ("New York Police Departement"), qui sera aussi un "infiltré" de la famille mafieuse Genovese, il passera toute sa carrière à travailler pour la CIA. Il avait aussi servi pendant 25 ans comme porteur de valises et d'intermédiaire entre George Bush, le directeur de la CIA Bill casey, Oliver North et Richard Nixon. En fait, Carone était le "trésorier-payeur" de la CIA pour certaines opérations secrètes. Sa mort, "due à une toxine chimique d'origine inconnue", aura pour conséquence la destruction de ses documents, et la disparition de dix millions de dollars en comptes bancaires, police d'assurance et d'autres investissements.

- En 1991: Danny Casolaro: Journaliste d'investigation qui enquêtait sur Promis, il fût retrouvé "suicidé" dans un motel de Virginie Occidentale;

Robert Maxwell: L'un des vendeurs de Promis à travers le monde, sera retrouvé mystérieusement noyé, peu après la mort de Casolaro;

Et il y aura aussi Allan Standorf.

- A l'automne 1997: Bill McCoy: Ancien membre de la section criminelle de la Police Militaire de l'US Army, une fois à la retraite, il enquêtait sur de nombreuses affaires louches du gourvernement et avait gardé des liens dans le milieu militaire. Il fût retrouvé mort dans son domicile. Il avait durant plusieurs années enquêté sur "Promis", à la demande de Bill Hamilton. McCoy avait aussi raconté, peu de temps avant sa mort, qu'il avait reçu des informations sur les puces mémoires-flash "Elbit", qui auraient été conçu à Kir-Yat-Gat, au sud de Tel-Aviv. Dans les 48 heures qui suivront sa mort, Billy McCoy fût incinéré et en moins de quatre jours, son domicile fût vidé de tous les meubles, documents et affaires personnelles par son fils (colonel de l'US Army). Elle sera nettoyées de fond en comble et repeinte. A part le jardin, plus rien ne permet d'indiquer que MacCoy vivait là, à une époque donnée.

Par rapport à deux sociétés liées à Promis, DynCorp et Hadron (deux sous-traitants de la défense), il y aura plusieurs décès suspects. DynCorp s'est vu attribuer en novembre 2002 un contrat de 322 millions de dollars pour développer, produire et stocker des vaccins pour le compte du Département de la Défense. Et juste avant la signature de ce contrat, on relèvera la mort de quatorze microbiologistes de haut niveau, en seulement dix mois entre février et décembre 2002), en voici quelques-uns:

- Le 12 novembre: Benito Que, 52 ans, a été retrouvé dans le coma dans une rue voisine du laboratoire où il travaillait, situait dans l'école de médecine de l'université de Miami. Il mourra le 6 décembre;

- Le 16 novembre: Donald C. Wiley, 57 ans, disparait alors que sa voiture de location est retrouvée abandonnée sur le pont Hernando de Soto, à l'extérieur de la ville de Memphis (Tennessee). Son corp sera retrouvé le 20 novembre (on a sans doute cherché à faire passer sa mort pour un suicide, en le supprimant et en le jetant à l'eau);

- Le 23 novembre: Vladimir Pasechnick, 64 ans, a été retrouvé mort non loin de son doomicile dans le wiltchire au Royaume-Uni;

- Le 10 décembre: Robert Schwartz, 57 ans, retrouvé assassiné dans sa maison du Comté de Loudun (Virginie);

- Le 11 décembre: Set Van Nguyen, 44 ans, a été retrouvé mort dans le sas d'accès d'une pièce réfrigérée du laboratoire où il travaillait, dans l'état de Victoria (Australie);

- Le 8 février: Vladimir Korshunov, 56 ans, est retrouvé mort dans une rue de Moscou;

- Le 11 février, Ian Langford, 40 ans, était retrouvé mort à son domicile de Morwich, au Royaume-Uni.

Et le 4 octobre de la même année, toujours en 2002, un avion sera abattu au-dessus de la Mer Noire. Selon certains journaux locaux, le Vol Air Sibir 1812, un vol charter reliant Novosibirsk à Israël, transportait pas moins de cinq microbiologistes. D'après la version officielle, il aurait été détruit par un missile sol-air Ukrainien en perdition (qui aurait dévié de 180 kilomètres de sa route). Et la ville de Novosibirsk en Sibérie, abrite plus de cinquante installations de recherche et des universités majeures.

Un autre accident d'avion aura lieu le 24 novembre, avec un Vol Suissair en provenance de Berlin. Celui-ci s'écrasera à l'atterrissage. Sur les 33 passagers, 24 sont morts. Parmi lesquels deux directeurs Israëliens de Tel Aviv, un de la section d'hématologie et un de l'école de médecine de l'université hébraïque. L'accident fera la une des journaux Israëliens, qui parleront d'un attentat.

Comme "Promis" est capable de suivre et de localiser des individus, et de recouper des informations, on ne peut s'empêcher d'envisager que le logiciel a peut-être servi, à identifier les chercheurs au préalable (ceux qui travaillaient pour des laboratoires ou des sociétés, qui auraient peut-être s'être vu attribuer le marché, à la place de DynCorp). Comme on le voit, la "guerre bactériologique" ne doit pas se faire uniquement contre les virus, et que les grands laboratoires de recherche doivent en quelques sortes, se livrer à une guerre larvée en coulisse.

"Promis" et son utilisation dans les milieux de la finance.

Selon Bill Hamilton, l'intelligence artificielle ajoutée au logiciel, aurait aussi été développée pour les systèmes bancaires du monde entier, afin de pouvoir suivre les mouvements d'argent, transactions boursières et autres échanges financiers. La société "Systematic", rachetée depuis par "Altell" (une société technologique et financière de l'Arkansas, dirigée par le milliardaire Jackson Stenphens) est considérée comme la première à avoir adaptée Promis pour le renseignement financier. Et Systematic est restée pendant des années le premier fournisseur de logiciel de transferts d'argent interbancaire de pays à pays. Et parmi ceux qui ont été en lien avec la société Systematic et Promis, on trouve Webster Hubbel, Hillary Clinton lorsqu'elle était avocate et Vince Forster ( ce dernier étant décédé depuis).

Dès lors, le fait des spéculations et spéculations qui se sont déroulées la veille ou le matin même du 11 septembre, s'expliqueraient par le fait que dans les milieux financiers à l'étranger, beaucoup pouvaient en fait prévoir une "catastrophe" aux Etats-Unis, pour le 11 septembre, et agir en conséquence pour profiter financièrement de la situation à venir.

"Promis", vendu à des pays étrangers.

Une excellente enquête du Washington Times (en plusieurs articles), démontrera que le logiciel Promis avait été vendu à plusieurs pays étrangers, dont le Royaume-Uni, l'Allemagne et Israël. Et que Robert Hanssen, un agent du FBI qui sera plus tard reconnu coupable d'éspionnage, était celui qui était chargé de la maintenace et des "mises-à-jour" du logiciel, pour les utilisateurs étrangers.

De plus, Hanssen avait aussi fourni le logiciel à des personnalités du crime organisé Russe. Pour cette raison, les institutions Américaines arrêteront tout-de-suite d'utiliser Promis.

Le 17 octobre 2001, deux porte-parole du bureau des affaires publiques du FBI, annoncèrent que "le FBI avait arrêté d'utiliser le logiciel Promis". Le 24 octobre, le porte-parole du Département de la Justice, interrogé sur le sujet, refusera de répondre à la moindre question sur, où, quand et comment, ils avaient utilisé le logiciel Promis. Il se contentera de déclarer: "Je peux seulement confirmer que le DoJ a arrêté d'utiliser ce logiciel".

Il y a une chose intéressante, tout en étant troublante, c'est que après avoir été informé de ne plus utiliser le logiciel, le Royaume-Uni n'aurait cessé de l'utiliser que trois mois avant le 11 septembre, et l'Allemagne, seulement quelques semaines avant. Cela montrerait que dans les "milieux autorisés" au niveau des gouvernements et des agences de renseignement, ils connaissaient la "date butoir" du 11 septembre. Mais alors, quelle pourrait être la possible utilisation de Promis ou ses dérivés dans les attentats ? Tout ce que l'on sait, c'est que ce logiciel a depuis été remplacé par les Américains et leurs alliés, par un autre programme. Et Inslaw n'était pas la seule société de production de logiciels équipant les organismes de l'appareil d'état des Etats-Unis.

La société Inslaw Inc. continu de vendre des logiciels de gestion et de fournir des solutions informatiques au secteur public et privé aux Etats-unis et en Europe. Pour des tribunaux, des services juridiques d'entreprises et du gouvernement, des cabinets d'avocats, des compagnies d'assurance des bureaux de réclamations des litiges et des unités spéciales d'enquête, et des organismes correctionnels.

Promis à aussi fait des petits avec une version grand public, pour la gestion des ressources et le management des systèmes d'informations, dans les milieux associatifs, sportifs et éducatifs. Cest le "Program Ressouces and Outcomes Management Informations System", "Promis". Il est vendu par la société Cleverex (3).



(1) Une allusion au logiciel Promis a déja été faite au cinéma en 1995, avec le film "Traque sur Internet", de Irwin Winkler avec Sandra Bullock. Dans le film, Angela (l'informaticienne jouée par S. Bullock) repère lors d'un bêta-test d'un jeu en ligne, un marquage (le symbole du nombre Pi) en bas de l'écran, sur lequel elle clique, découvrant qu'il doit avoir un rôle bien précis, mais qu'elle n'identifie pas. Au cour de son enquête, elle découvrira que cela permet, par le biais d'un programme informatique d'infiltration appelé dans le film le "Cérbère" (présenté comme un "pare-feu" imparable), de pénétrer dans n'importe quels réseaux informatiques du pays (les hôpitaux, le FBI, la police, les douanes,...etc).


(2) Des informations indiquent le piratage de certains produits Microsoft dans les usines de "GE Aerospace" de Herndon, qui aurait des répercussions plus importantes sur n'importe quels produits qui utiliseraient Windows. Ce n'est pas un hasard si l'armée, tout comme de nombreuses agences de renseignements des Etats-Unis, utilisent aujourd'hui le système d'éxploitation "Unix".


(3) Pour voir le site de Promis de la société Cleverex, cliquez sur le lien

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