La SNCF évoque "une attaque massive", visant tous les réseaux des lignes grande vitesse (LGV). "Des incendies volontaires" ont endommagé des postes de transmission.
Sur la LGV Nord, des câbles ont été coupés et incendiés aux environs d’Arras, ainsi que d’autres actes de sabotages, assure la SNCF. Sur la LGV Atlantique, c'est un incendie au poste 17 de Courtalain entre Paris et Tours qui est à l'origine des perturbations, tout comme sur le LGV Est. La LGV Sud Est a subi également des tentatives de sabotage qui ont pu être heureusement évitées.
Ce sont les russes selon Jérôme Poirot (Non, ce n'est pas le fils d'Hercule !)
"Cela pourrait être des activistes qui veulent nuire aux JO mais je pense que la piste la plus sérieuse, ce sont des actes décidés par la Russie", assure ce vendredi dans Les Grandes Gueules Jérôme Poirot, consultant spécialiste du terrorisme pour RMC et BFMTV....
"C'est un mode d'action utilisé par les Russes de manière massive ces derniers mois et on sait que la Russie veut nuire aux Jeux olympiques", ajoute-t-il, selon lui.
Une autre piste bien plus sérieuse
Selon les premiers éléments de l'enquête communiqués par une source sécuritaire au journal Le Parisien, "le mode opératoire, des incendies volontaires sur des installations, ressemble à celui utilisé par l’ultragauche par le passé (...) une mouvance d’ultragauche serait responsable de ces actes, avec une possible complicité interne de la SNCF" apprend-on.
Pour le moment, l’identité des saboteurs est inconnue, mais des hypothèses commencent à voir le jour. Sur X, Marine Le Pen estime que "depuis de trop nombreuses années, la violence et le sabotage contre les biens publics, sont devenus des modes opératoires courants de la mouvance d’extrême gauche". Gabriel Attal, le Premier ministre démissionnaire, appelle lui à rester "prudent" concernant l’identité des auteurs des faits. Il assure vouloir laisser l’enquête suivre son cours avant d’accuser qui que ce soit.