Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 25 mars 2023

Ces notes du RT qui ont poussé l'exécutif français à annuler la visite du roi Charles III

 

L'Élysée a annoncé ce vendredi, deux jours avant l'arrivée du roi Charles en France, que le monarque britannique ne viendrait finalement pas rendre visite à Emmanuel Macron. Sa visite est en effet reportée, "compte tenu de l'annonce d'une nouvelle journée d'action nationale contre la réforme des retraites", le 28 mars. Dans le contexte tendu d'opposition à la réforme des retraites, de nombreuses voix - en politique et du côté des syndicats - s'étaient élevées ces derniers jours pour dénoncer un mauvais sens des priorités du président français et promettre de perturber les déplacements et événements prévus pour Charles III et son épouse.

Emmanuel Macron dit avoir proposé qu'"au début de l'été", une nouvelle date de visite du roi Charles III puisse "être calée", après le report de son déplacement en raison des manifestations contre la réforme des retraites. "Nous avons proposé que au début de l'été, en fonction de nos agendas respectifs, nous puissions ensemble caler une nouvelle visite d'Etat" du monarque britannique, a-t-il expliqué. Selon lui, "le bon sens et l'amitié nous conduisent à proposer un report", et "nous ne serions pas sérieux et nous manquerions d'un certain bon sens" à "proposer une visite au milieu des manifestations".

Les autorités ont fini par prendre la décision d'annuler la visite royale, notamment après avoir été alertées par le renseignement territorial, rapporte Le Parisien. Nos confrères français ont eu accès à deux notes confidentielles transmises à l'exécutif, des notes faisant état d'un "risque très élevé" de "radicalisation des actions" des opposants à la réforme des retraites. Le service de renseignement a repéré sur les réseaux sociaux des appels à manifester, notamment le 27 mars à Versailles, où Emmanuel Macron devait dîner avec ses invités britanniques. Des "messages haineux à l'encontre du président" ont aussi été épinglés, écrits autant pas des partisans de l'extrême droite autant que de l'extrême gauche.

"Dans un contexte social et sociétal tendu, les Gilets jaunes et les militants des mouvances contestataires tenteront certainement de perturber cette visite, au nom de leur hostilité envers la réforme mais surtout de leur rancœur à l’égard du président de la République", a prévenu le renseignement territorial.

lalibre.be