Sept membres de l’ultragauche soupçonnés d’avoir voulu préparer une action violente ont été mis en examen (inculpés) vendredi pour «association de malfaiteurs terroriste» par la justice française.
Selon une source judiciaire, les personnes inculpées sont six hommes et une femme, âgés de 30 à 36 ans.
Des armes et des produits pouvant entrer dans la composition d’engins explosifs ont été retrouvés lors de perquisitions, selon une source proche du dossier.
«Chaque jour, les femmes et les hommes de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI, services de renseignements ndlr) protègent la République contre ceux qui veulent la détruire. Merci une nouvelle fois pour leur action contre ces activistes violents de l’ultragauche», a tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.
Selon une autre source proche du dossier, un des suspects a combattu au côté des Kurdes au Rojava, une zone kurde autoproclamée autonome dans le nord-est de la Syrie.
Considéré comme le «meneur», il est «ancré dans une idéologie prônant la révolution», a-t-elle précisé.
Avant cette affaire, la dernière saisine connue de la justice antiterroriste pour des faits liés à l’ultragauche remonte à l’affaire de Tarnac en 2008, pour des soupçons de sabotage de lignes TGV. Mais les qualifications terroristes, objet d’un âpre débat, avaient été abandonnées par la justice avant le procès.
AFP