Dans la province de Cabo Delgado, au nord du Mozambique, des militants islamistes ont attaqué plusieurs villages ces derniers jours, décapitant plus de 50 personnes, ont déclaré lundi les médias d’Etat et la police, cités par la BBC. «Ils ont mis le feu aux maisons et ont pourchassé les villageois qui avaient fuit dans les bois avant de commencer leur action macabre», a souligné un policier lors d’une conférence de presse, selon la presse locale.
D’après des témoins, les militants islamistes ont conduit certains villageois dans un terrain de football avant de les décapiter et de découper leur corps, relate la police.
Ces décapitations sont les dernières en date d’une série de plusieurs attaques que le même groupe terroriste a mené depuis 2017 dans la province. Ces militants sont affiliés à l’Etat islamique et ont profité de la pauvreté et du chômage de la région pour recruter des jeunes dans leur combat pour enraciner leur mouvement au sud-est de l’Afrique.
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit choqué par la brutalité de ces massacres, a annoncé son porte-parole mardi. Il a exhorté les autorités du Mozambique «à ouvrir une enquête sur ces incidents et à demander des comptes aux responsables», d’après le Club of Mozambique.