Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mercredi 4 décembre 2019

Enlevé sur son lit d'hôpital par un Cartel, il est retrouvé démembré



L'hôpital de Salvatierra (centre) a été le théâtre d'un événement glaçant, le 21 novembre dernier. Plusieurs membres d'un cartel mexicain se sont introduits dans l'établissement, encagoulés et armés de fusils d'assaut. Tout en tenant en joue un agent de sécurité, les individus sont passés de chambre en chambre à la recherche d'un patient en particulier.

Des images tirées d'une caméra de surveillance montrent deux hommes sortir d'une des chambres en portant un patient qui semble être étendu sur un brancard. Ils s'enfuient, rapidement suivis de leurs acolytes, qui lâchent le gardien par terre. Selon le «Sun», le gang avait pris soin de confisquer les téléphones portables du personnel médical pour l'empêcher de donner l'alerte.

Attaques «très ciblées»

Quelques heures après cet enlèvement, le corps démembré du patient a été retrouvé près d'un rond-point dans une ville voisine. Le cadavre avait été emballé dans un drap blanc et était accompagné d'un morceau de carton où un message avait été rédigé. Des restes de la victime avaient par ailleurs été disséminés le long de la route. La police a confirmé que le cadavre était bien celui du patient enlevé à l'hôpital, sans révéler son identité.

Les autorités ont par ailleurs annoncé que deux autres établissements de la région avaient été ciblés le même jour. Dans l'un des cas, l'homme kidnappé a également été tué. La troisième victime a été grièvement blessée. Commissaire pour la sécurité de l'État, Sophie Huett a précisé qu'aucun membre du personnel n'avait été blessé lors de ces intrusions «très ciblées». Le dispositif de sécurité et de surveillance devrait être renforcé à l'avenir.

Les criminels qui ont passé à l'acte ce jour-là seraient des membres du cartel Santa Rosa de Lima, dont la sanglante rivalité avec le gang Jalisco sème la terreur depuis plus de deux ans de l'État du Guanajuato.