dimanche 13 octobre 2019
Interpellations dans l'affaire des appels téléphoniques islamistes aux commissariats
Deux jeunes individus ont été interpellés dans les Hautes-Alpes et les Hauts-de-Seine après que le préfet de police de Paris a porté plainte contre X pour apologie du terrorisme dans l'affaire des appels islamistes aux commissariats franciliens.
Deux interpellations ont été réalisées dans l'affaire des appels islamistes reçus dans des commissariats d'Ile-de-France : ce 11 octobre, un mineur de 17 ans a été interpellé dans la région de Gap (Hautes-Alpes) et un jeune d'une vingtaine d'années a été interpellé à Vanves (Hauts-de-Seine).
Après ces appels menaçants reçus sur les téléphones des commissariats de Drancy, Noisy-le-Sec, Bobigny (Seine-Saint-Denis), Saint-Maur (Val-de-Marne), Asnières-sur-Seine et Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine), le préfet de police de Paris avait déposé plainte contre X pour apologie du terrorisme.
Une source policière contactée par RT France confiait le 10 octobre qu'un appel avait été reçu dans un commissariat des Hauts-de-Seine le soir précédent. Dans cet appel, un individu «se prétendant de Daesh» prévenait qu'un attentat serait commis entre 20h et 22h ce soir-là. L'appel de trop pour le suspect interpellé dans les Hauts-de-Seine ? La même source n'a pas confirmé, mais l'interpellation du jeune homme n'a pas tardé.
Selon une autre source policière, cet individu serait affilié à la mouvance anarchiste des «black blocs». Cette même source précise : «Ils se servent de la
psychose pour semer le chaos et ils ont pris confiance... Mais l’Etat ne va pas rigoler avec eux.» La source précise que c'est le Groupe de soutien opérationnel des Hauts-de-Seine (GSO92) qui est intervenu dans cette interpellation au petit matin, ce 11 octobre.
Ces appels à la teneur radicale ont été captés sur les répondeurs et les lignes de standards des commissariats quelques jours après l'attaque islamiste de la préfecture de police de Paris qui a fait quatre morts.