Les installations ont été bâties pour servir d'abri au Conseil fédéral, à l'état-major de l'Armée suisse,
à 30 parlementaires fédéraux et aux réserves d'or de la Banque nationale suisse en cas de conflit
à 30 parlementaires fédéraux et aux réserves d'or de la Banque nationale suisse en cas de conflit
La Centrale de commandement K20 (surnommée le « bunker du Conseil fédéral ») est un bunker suisse, situé dans la région de Kandersteg, qui a été construit pour pouvoir assurer la protection du Conseil fédéral en cas de conflit.
La construction a débuté en 1986 dans le but de fournir un abri au gouvernement et à tous les parlementaires. À la suite de la chute du mur de Berlin, la construction a continué mais le dimensionnement a été réduit. En 2004, le Conseil fédéral annonça que le parlement disposait de trente places dans le bunker.
L'ouvrage comprend deux cavernes de grande dimension reliées entre elles par diverses galerie d'accès et de liaison. La première abrite les logements, les vivres, les ateliers d'exploitation, la sécurité et la machinerie pour l'éclairage et la ventilation. Le seconde est réservée aux bureaux.3
La centrale a la grandeur d'un immeuble moyen et a coûté environ 260 millions de francs suisses.
Les installations permettent – notamment en cas de risque atomique, biologique ou chimique – à « plusieurs centaines de personnes » d'y trouver refuge et d'y séjourner pendant six mois.
Un train souterrain relie l'entrée du bunker au cœur de l'installation à environs 2 km.
L'emplacement et les équipements du bunker du Conseil fédéral sont tenus secrets. Ils sont soumis à la loi fédérale du 23 juin 1950 concernant la protection des ouvrages militaires.
En 2004, un journaliste suisse allemand a dû s’acquitter d'une amende de 400 francs suisses pour avoir publié, dans le journal Die Weltwoche, la position du bunker. Celle-ci a été dévoilée ultérieurement à nouveau par le journal Der Spiegel, notamment ses coordonnées GPS.
Le chef d'information de la Chancellerie fédérale, Hansruedi Moser, a expliqué que « Ce qui est visible à l'extérieur peut être photographié et faire l'objet de discussions publiques. Mais ce qui se passe à l'intérieur reste invisible et doit rester secret. »
Sachez encore qu'un bunker plus récent situé sous l'aile ouest du palais fédéral à Berne prendra en charge les conseillers fédéraux et les parlementaires en cas de force majeure.