Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 9 avril 2019

L'armée malienne et Barkhane ont «neutralisé» 15 djihadistes


Le 7 avril, les Forces armées maliennes [FAMa] a indiqué, via un communiqué de deux lignes, avoir « neutralisé quinze terroristes, récupéré 14 motos, de l’armement, du matériel explosif, des munitions et fait des prisonniers » au cours de l’opération « Tièsaba/Bourgou 1 » menée dans un secteur situé près de la frontière avec le Burkina Faso.

À Paris, l’État-major des armées [EMA] n’a pas communiqué sur une éventuelle participation de la force Barkhane à cette opération. Mais des sources militaires maliennes ont confié à l’AFP que cette dernière avait été conduite dans les environs du village frontalier de Petedougou, avec un appui français.

« Depuis bientôt une semaine, il y a eu des cibles et des opérations coordonnées ont été menées » par l’armée malienne et Barkhane à la frontière, a en effet expliqué un officier malien, déployé dans la zone.

« Les forces armées du Burkina et Niger ont été au courant de cette opération menée uniquement par les FAMa et Barkhane », a confirmé un autre source militaire malienne.

À noter que, le même jour, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans [GSIM] a revendiqué l’attaque qui, le 2 avril, a coûté la vie au médecin principal Marc Laycuras, affecté auprès du 2e Régiment d’Infanterie de Marine [RIMa], lors d’une opération dans la région du Gourma, frontalière du Burkina Faso.

Par ailleurs, les FAMa ont également fait état, le lendemain, d’un « incident de tir » dans le secteur de Dioura [localité située entre la frontière avec la Mauritanie et Mopti, ndlr], où elles ont récemment subi de lourdes pertes lors d’une attaque jihadiste.  »

« Parti en corvée d’eau en ville, un détachement FAMa surpris, le 8 avril, par un tir d’essai ami au mortier au retour vers la base, croyant à une attaque ennemie lorsque l’obus est tombé juste à proximité. Il a ouvert le feu sur un groupe de populations malheureusement présentes là à ce moment. Un civil est décédé et 4 autres ont été blessés », indique le communiqué diffusé par l’état-major malien.