Cette méthode de résolution d'enquête vient d'être placée sous les projecteurs dans le cadre du procès du meurtrier d'Onex, suspecté d'avoir éliminé sa vieille voisine pour la dépouiller. Seul un agent se faisant passer pour un codétenu de l'accusé avait permis de retrouver le corps de la victime.
La RTS s'est renseignée: en moyenne, quatorze infiltrations sont ordonnées chaque année en Suisse romande. Berne est le champion en la matière, avec huit cas par an. Genève y a eu recours neuf fois entre 2016 et 2018, pour des faits de trafic de stupéfiants, brigandage et extorsion, traite d'êtres humains et corruption. Les cantons de Vaud, Valais et Neuchâtel ont procédé de la sorte une fois par an, le Jura jamais.