Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 17 janvier 2019

Un membre des SAS a permis de sauver de nombreuses vies lors de l'attaque terroriste au Kenya



En septembre 2013, un commando des milices Shebab somaliennes, liées à al-Qaïda, lança une attaque contre un centre commercial Westgate, à Nairobi [Kenya], tuant une soixantaine de personnes. Plus de cinq ans après, la même organisation jihadiste s’en est pris à un complexe hôtelier [DusitD2], selon un mode opératoire identique.

Ainsi, au moins quatre hommes dotés d’armes automatiques et de grenades sont entrés dans l’enceinte de l’établissement, qui comptait alors plusieurs centaines de clients et d’employés. A priori, un des terroristes s’était auparavant fait exploser sur les lieux. L’attaque, qui aura duré plus de 20 heures, aura fait 21 tués, selon les autorités kenyanes.

Mais ce bilan aurait pu être encore plus lourd si plus de 700 civils n’avaient pas pu être évacués du complexe hôtelier durant cette attaque. Sur les images de cette opération diffusées par les médias, on remarque sur plusieurs plans la présence d’un homme en civil ayant revêtu une cagoule ainsi qu’une veste tactique, et apparemment armé d’une carabine, d’un couteau de combat et d’un pistolet Glock à la ceinture.




La présence de cet homme mystérieux aux côtés des forces de sécurité kényanes a intrigué les observateurs. À plusieurs reprises, on le voit accompagner des civils vers la sortie du complexe, voire participer à la recherche des assaillants.

Des médias américains ont affirmé qu’il s’agissait d’un membre de la Navy SEAL Team 3 étant donné qu’ils cru reconnaître l’écusson de cette unité sur le sac à dos qu’il portait [à vrai dire, la résolution des images ne permet pas d’être aussi affirmatif…]. Selon eux, il aurait été en mission à Nairobi pour former les forces locales.

Seulement, plusieurs quotidiens britanniques ont contredit cette version, assurant que l’homme en question était un membre du Special Air Service [SAS], l’unité emblématique des forces spéciales d’outre-Manche.

D’après leurs informations, il s’agirait donc d’un sous-officier expérimenté. Mais les circonstances qui l’ont amené à être présent sur les lieux de l’attaque ne sont pas très claires. Selon The Sun, il entraînait les forces spéciales locales au moment de l’attaque. D’autres journaux affirment qu’il était « en repos » quand les assaillants ont surgi dans l’hôtel Dusit D2 et qu’il aurait spontanément proposé ses services.

« Il a tiré des coups de feu durant l’opération. Il y a fort à parier qu’il a atteint sa cible – un SAS ne manque jamais sa cible. Il ne fait aucun doute que ses actions ont sauvé des vies », assure The Sun … qui peut bien ajouter les détails qu’il veut étant donné que le Ministère britannique de la Défense [MoD] ne commente jamais ce genre d’information… Mais « on ne prête qu’aux riches », dit l’adage.

« Sans ce soldat […], beaucoup d’autres vies auraient été perdues », a affirmé un militaire britannique de haut rang », a cependant affirmé un « militaire britannique de haut rang », cité par le Daily Mirror.

Quoi qu’il en soit, les jihadistes somaliens ont expliqué avoir lancé cette attaque en réponse « aux remarques idiotes de Donald Trump et à sa décision de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël. » Leur cible a été choisie en raison de sa dimension internationale, le complexe hôtelier étant prisé par les expatriés et les sociétés étrangères. D’ailleurs, un Britannique et un Américain y ont laissé la vie.