Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 12 décembre 2017

Le FSB déjoue un projet d'attentat contre la présidentielle russe de 2018


A quelques mois de l'élection présidentielle russe, en mars 2018, le contre-terrorisme russe veille au grain. Alors que l'Etat islamique s'est effondré en Syrie, de nombreux djihadistes tentent de poursuivre le combat ailleurs.

Les services de sécurités de la Fédération de Russie (FSB) ont annoncé le 11 décembre avoir déjoué des attaques terroristes, dont un attentat suicide, qui devaient viser la campagne présidentielle pour l'élection présidentielle qui aura lieu l'an prochain en Russie.

D'après Alexandre Bortnikov, directeur de la Commission nationale du contre-terrorisme, au moins deux projets d'attaques ont été empêchés par ses services. L'une d'entre elles devait notamment avoir pour cible la campagne présidentielle russe, l'autre devait être perpétrée pendant les vacances du Nouvel an 2018.

Dans un communiqué séparé, le FSB a donné plus de détails, précisant qu'un groupe affilié à Daesh était à l'origine du projet terroriste. Trois citoyens de pays d'Asie centrale ont été appréhendés. Les enquêteurs ont également saisi deux fusils d'assaut de type AK-47, deux bombes artisanales ainsi que des explosifs.

18 projets terroristes déjoués en 2017

A un peu plus de trois mois de l'élection présidentielle russe, qui doit avoir lieu en mars 2018, les services de sécurité et le contre-terrorisme russe veillent au grain. Pour la seule année 2017, d'après le FSB, 78 terroristes ont été neutralisés et quelque 1 000 suspects interpellés. Plus de 17 500 étrangers se sont vu refuser l'entrée sur le territoire de la Fédération de Russie. Au total, toujours d'après le renseignement russe, 18 attaques terroristes ont été déjouées en 2017.

Alexandre Bortnikov a souligné que la menace terroriste était particulièrement élevée, alors que les combattants islamistes de Daesh revenaient de Syrie vers leurs pays d'origine, afin de poursuivre la lutte.