Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

samedi 21 octobre 2017

Affaire Maëlys : la photo de la voiture du suspect qui intrigue les enquêteurs


Les enquêteurs de l’affaire Maëlys planchent sur l’analyse d’une photo, tirée de la vidéo-protection de Pont-de-Beauvoisin (Isère), montrant le véhicule du suspect la nuit de la disparition de la petite fille.

Selon les informations du Dauphiné Libéré, le cliché montre un individu au volant de l’Audi A3 du principal suspect, Nordhal Lelandais. Au côté du conducteur, sur le siège passager, apparait une «forme blanche». Si cette forme n’a pas été identifiée, les analyses ont d’ores-et déjà écarté la thèse d’un reflet sur le pare-brise. L’élément est d’autant plus troublant que lors de sa disparition, Maëlys portait une robe blanche.

Pour l'heure, le conducteur qui apparaît sur la photo n'a pas été identifié par les analyses, menées par la PTS (Police Technique et Scientifique) de Pontoise.

Photo prise entre 3h et 4h du matin

Le cliché, tiré des caméras de vidéo-protection de Pont-de-Beauvoisin, a été pris entre 3h et 4h du matin. C’est dans ce créneau horaire que le suspect a quitté la fête de mariage.

Outre cette photo qui est au centre de l’enquête, les gendarmes continuent d’exploiter les images captées par séquence par les deux caméras de vidéo-protection de la station de lavage où, le dimanche après-midi même du mariage, le suspect a passé très exactement 2h17 à astiquer sa voiture.

Outre le « lessivage » du coffre et du siège passager de son Audi A3 en pulvérisant un puissant détergent réservé au nettoyage des jantes, l’ex-militaire de Domessin s’est longuement attardé sur l’intérieur de la portière avant passager, les poignées. Selon les informations du Dauphiné libéré, les images en possession des enquêteurs montrent Nordahl Lelandais utilisant des lingettes afin de récurer le moindre recoin. Une fois ces lingettes utilisées, il les dépose dans un sac avec lequel il part en quittant la station au lieu de les jeter dans les différentes poubelles du site. Une source proche de l’enquête évoque un « camouflage d’indices ».