RT France a retrouvé l'internaute qui serait à l'origine de la fuite du numéro du chef de l'Etat, le 10 septembre. Selon lui, le journaliste ne se serait pas fait voler son téléphone comme il l'affirme, mais l'aurait exhibé lors d'une soirée arrosée.
Gaffe ou accident ? Comme le rapporte Challenges, le numéro personnel d'Emmanuel Macron a été diffusé sur internet le 10 septembre dernier. Si l'hebdomadaire relate que cette fuite se serait produite après le vol d'un téléphone portable d'un journaliste, sur lequel le numéro du président de la République était enregistré, d'autres sources sur internet laissent penser que le journaliste se serait en réalité vanté, au cours d'une soirée, d'avoir en sa possession le numéro personnel du chef de l'Etat, enregistré dans son répertoire comme : «Nouveau chef.»
C'est par le biais d'une photographie de l'écran du téléphone portable d'un journaliste dont l'identité n'est pas connue que le numéro d'Emmanuel Macron s'est retrouvé sur les réseaux sociaux.
Un internaute, racontant s'être trouvé à une soirée arrosée en compagnie d'un journaliste, relate que ce dernier aurait simplement voulu «frimer» en exhibant ce qu'il affirmait être le numéro du président.
Contacté par RT France, l'internaute, qui croyait à une «blague» témoigne : «J'ai vraiment cru que c'était un faux numéro, le titre du contact m'a trop fait rire !» Comme le montre en effet l'image, rapidement relayée sur les réseaux sociaux, le journaliste aurait attribué à Emmanuel Macron le titre : «Nouveau chef».
Loin d'être une fanfaronnade mensongère, les propos du journaliste semblent avoir été véridiques : le numéro était bien celui du chef de l'Etat. «Bonjour. Vous êtes bien sur la messagerie d'Emmanuel Macron. Je ne suis pas disponible pour le moment, mais vous pouvez me laisser un message avec vos coordonnées et je vous rappellerai dans les meilleurs délais. Merci», pouvait-on entendre en reconnaissant la voix du président.
«Le Président s'est fait bombarder de plus d'une centaine de messages... pas toujours flatteurs», confirme Challenges. L'Elysée précise néanmoins qu'il ne s'agit pas d'une faille de sécurité, puisque le numéro servait à échanger des informations «non-sensibles», et également que le numéro avait été changé.