vendredi 7 juillet 2017
France : une centaine d'individus fichés pour radicalisation ont un permis de port d’arme
Gérard Collomb a indiqué mercredi 5 juillet que les autorités ont repéré une «centaine» d’individus inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) et détenant en même temps un permis de port d’armes.
«J’ai écrit à l’ensemble des préfets pour regarder ces situations-là et j’ai demandé (…) d’identifier l’ensemble des individus inscrits au FSPRT de manière à pouvoir agir et à traiter les problèmes», a souligné le ministre de l’Intérieur lors d’une audition devant le Sénat dans le cadre de l’examen du projet de loi antiterroriste.
Un «dysfonctionnement important»
«Les préfets sont priés d’agir pour faire en sorte que l’on revienne à un état normal par rapport à ce qui est apparu à tous nos concitoyens comme un dysfonctionnement important», a-t-il ajouté.
Gérard Collomb évoquait ici le cas d’Adam D., l’homme qui a tenté de commettre un attentat sur les Champs-Elysées le 19 juin dernier. Radicalisé, il faisait l’objet d’une fiche S, établie en 2015. Malgré son inscription à ce fichier, il avait tout de même vu son permis de détention d’armes renouvelé en 2017.