Le 16 octobre 1984, Grégory Villemin avait été retrouvé mort dans la Vologne, pieds et poings liés? [AFP ]
Trente-deux ans après le meurtre du petit Grégory Villemin, l'affaire vient d'être relancée. L'Est républicain révèle que trois personnes ont été interpellées dans les Vosges et placées en garde à vue ce mercredi 14 juin.
Mercredi matin, coup de théâtre: Marcel Jacob, l'oncle de Jean-Marie Villemin (le père de l'enfant) et sa femme Jacqueline ont été interpellés dans le village d'Aumontzey, dans les Vosges, par les gendarmes de la section de recherche de Dijon, selon une source proche du dossier. Ginette Villemin (belle-sœur de Jean-Marie), a quant à elle été arrêtée à Arches, à moins de 30 kilomètres de là, selon la même source. Tous les trois ont été placés en garde à vue et transférés à Dijon. Monique Villemin (grand-mère de Gregory) dont l'état de santé ne permettait pas une garde à vue et Albert Villemin (grand-père de Gregory), ont pour leur part été entendus en audition libre. Tous deux sont restés dans les Vosges.
Les gendarmes de la Section de Recherches de Dijon sont arrivés dans la vallée de la Vologne vers 8 heures, ce mercredi 14 juin, dans un village du secteur de Bruyères. Ce couple n'est pas inconnu des forces de l'ordre ayant enquêté sur l'affaire du petit Grégory, qui avait bouleversé l'hexagone il y 32 ans.
Mais qu'a-t-il bien pu se passer pour que l'affaire soit une nouvelle fois relancée ? Pour l'instant, aucune information n'a été communiqué. Il se pourrait que la justice ait découvert l'identité de l'individu derrière les empreintes génétiques, comme le suppose l'Est républicain.
Le 16 octobre 1984, Gréogy Villemin, 4 ans, disparaissait. Il a été retrouvé le lendemain dans la rivière, poings et pieds liés, mort. «J'espère que tu mourras de chagrin, le chef, ce n'est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con», recevait les parents de Grégory, le lendemain de la découverte du corps.
Le dossier avait déjà été rouvert il y a 17 ans, le 14 juin 2000, afin que soit prélevé sur les lettres du corbeau l'ADN du tueur. Les recherches avaient finalement étaient vaines, et l'ADN déclaré inexpoitable. En 2008, de nouvelles traces d'ADN avait été découvertes sur les cordelettes qui avait servi à attacher Grégory, et sur une seringue trouvée à proximité. Ces nouvelles recherches avait permises d'identifier un ADN masculin et un féminin, qui ne correspondait pas à celui des parents.