Dans la nuit du 19 au 20 février, des militaires français de la Force Barkhane ont été pris à partie par un groupe armé, lors d’une « opération d’interception », dans le nord du Mali, non loin de la frontière algérienne.
La Force Barkhane « Barkhane a neutralisé un groupe armé terroriste (GAT) dans la région de Boughessa », a en effet déclaré le colonel Patrick Steiger, le porte-parole de l’État-major des armées (EMA). Ce groupe « a ouvert le feu sur les soldats français qui ont riposte », a-t-il ajouté, avant de préciser que « 4 terroristes » avaient été tués au cours de cet accrochage.
En outre, les militaires français ont mis la main sur « deux mitrailleuses lourdes, deux lance-roquettes, 4 fusils d’assaut Kalachnikov et un nombre de munitions qui se comptent en centaines. »
Cet accrochage n’est pas sans rappeler celui qui avait eu lieu en février 2015, dans le même secteur. À l’époque, grâce à un « renseignement d’opportunité », Barkhane avait planifié en » boucle courte » une opération près de Boughessa. Les militaires français, après avoir essuyé un feu nourri, avaient « saisie » la position occupée par les jihadistes en les mettant ces derniers « hors de combat ».
Ces dernières semaines, la Force Barkhane a effectué plusieurs missions de reconnaissance et de surveillance des points d’accès de cette région du nord du Mali, propice aux trafics en tous genres. Un stock important de produits pouvant servir à fabriquer des engins explosifs improvisés (IED).
Pour rappel, en 2016, dans la bande sahélo-saharienne, les militaires français ont mis hors de combat (tué ou capturé) 150 jihadistes et saisi plus de 6 tonnes d’explosifs et de munitions.