Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 15 janvier 2017

DDPS : 300 postes supprimés en 2017


Guy Parmelin a fait ces annonces dans la presse


Le département de la Défense (DDPS) doit couper environ 300 postes à temps plein dans le courant de l'année en raison des décisions du Parlement en matière budgétaire. Par ailleurs, le DDPS promet plus de transparence en matière d'armement.

C'est ce qu'a annoncé le conseiller fédéral Guy Parmelin dans une interview aux journaux dominicaux Ostschweiz am Sonntag et Zentralschweiz am Sonntag. Un livre d'information sera présenté pour la première fois cet été, puis au moins une fois par année.

Il fera le point sur l'état des 30 projets-clés actuels du département de la Défense. «Avec ce document, nous voulons montrer combien coûtent les projets, à quel stade d'avancement ils se trouvent et quelles sont les difficultés à surmonter», a déclaré le Vaudois.

Le ministre de la Défense s'attend à ce que cette publication éveille un grand intérêt: «Au début, il y aura sans doute des réactions intéressantes, pour ne pas dire explosives». Il espère que cette offensive du DDPS vers plus de transparence ramène avec le temps un peu de calme dans le travail de son département. «Seule l'information peut venir à bout de la polémique», selon lui.

FIS: perte plus grande?

Depuis son entrée en fonction il y a un an, Guy Parmelin a déjà mis fin à deux projets d'armement. Il y a eu le système de défense sol-air BODLUV puis le système de conduite et d'information FIS pour les troupes mobiles. Le Département de la défense (DDPS) a investi 700 millions pour le FIS dont 125 millions seront perdus.

Interrogé sur l'ampleur de la perte, le Vaudois n'exclut pas qu'elle puisse être plus élevée. «Nous clarifions actuellement les chiffres exacts». Le DDPS manque parfois encore un peu de sensibilité pour certains dossiers politiques, admet le conseiller fédéral.

ATS