Le 12 décembre, les forces de l'armée arabe syrienne ont lancé une offensive sur les dernières positions rebelles à Alep. Le lendemain, l'intégralité de la ville était passée sous le contrôle du gouvernement syrien.
Malgré tout le matériel livré par les Américains, l’armée irakienne piétine devant Mossoul.
Le départ des jihadistes permettra à l’armée irakienne et à Obama de crier victoire
Les agences russes d’information révèlent que les jihadistes de l’État islamique quittent en masse Mossoul assiégé pour Deir ez-Zor (Syrie) et Raqqa (Irak), où la coalition internationale dirigée par les États-Unis a suspendu cette semaine ses activités contre ce groupe terroriste.
Le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie a annoncé dimanche que quelque 5.000 combattants de l’EI – Daech avaient quitté Mossoul.
Pour l’expert russe Sergueï Demidenko, l’administration Obama se rend compte que l’armée irakienne piétine devant Mossoul, alors que Barak Obama voudrait tant un résultat spectaculaire à faire valoir avant son départ le 20 janvier prochain.
« Il se peut qu’on ait tout bonnement permis aux terroristes de se retirer de Mossoul » pour permettre à l’armée irakienne d’occuper la ville de Mossoul; ce qui sera clamé comme étant une grande victoire pour la coalition.
L’expert rappelle que tout cela se produit sur fond de la prise quasi-complète d’Alep, enregistrée par l’armée syrienne et les forces russes. Les Occidentaux ne pouvaient être en reste…
« Aussi la coalition occidentale essaie-t-elle, elle aussi, de remporter une victoire dans sa zone de responsabilité, en libérant la ville de Mossoul », conclut-il.
L’opération de libération de Mossoul, deuxième plus grande ville irakienne et principal bastion de Daech dans le pays, a été lancée le 17 octobre dernier. L’assaut est mené par l’armée et la police irakiennes, épaulées par les milices chiites sur le terrain et soutenues par l’aviation de la coalition internationale anti-Daech dirigée par les États-Unis.