C’est un vol à main armée d’une rare violence qui est survenu ce dimanche soir peu avant vers 21 h, au restaurant McDonald’s d’École-Valentin, dans la périphérie de Besançon. Des coups de feu ont d’abord été tirés à l’extérieur de l’établissement, à cette heure où une cinquantaine de clients étaient attablés. Les détonations ont créé une véritable panique dans le restaurant rapide, les clients croyant à un attentat terroriste.
Le GIGN parmi les clients
Deux hommes, dont l’un était muni d’un fusil de chasse ont alors fait irruption dans le restaurant. « C’est un braquage, tout va bien se passer ! » auraient-ils crié, avant de se faire remettre le contenu des caisses situées sur le comptoir et dans le secteur dédié au drive-in.
C’est alors que ce braquage a pris une tournure que les malfaiteurs, âgés d’une vingtaine d’années et originaires du pays de Montbéliard, ne pouvaient pas imaginer. Parmi les clients du restaurant en effet, figuraient des membres du GIGN, en civil mai armés.
Jouant sur un effet de surprise, les gendarmes de choc ont patiemment laissé se dérouler le braquage et se sont lancés à la poursuite des braqueurs, dès leurs sortie du restaurant. Les rattrapant sur le parking, ils leur ont alors intimé de se rendre. Ce que les malfrats n’avaient visiblement pas prévu et n’avaient pas l’intention de faire. Le porteur du fusil se retournant menaçant face aux militaires qui l’interpellaient, le feu a été ouvert par le GIGN. L’homme s’est écroulé touché au ventre, tandis que son complice tentait de prendre la fuite mais faisait une très mauvaise chute dans une volée d’escaliers. On ignore si des complices attendaient les deux hommes à l’extérieur du McDonald’s.
Le braqueur touché au ventre mais opéré
Une quinzaine d’employés environ était au travail au moment des faits. Quelques-uns auraient été blessés, dont l’un à l’épaule, dans le mouvement de panique consécutif aux premiers coups de feu. Plusieurs salariés et clients étaient en état de choc après ce braquage d’une violence peu commune.
Le restaurant McDonald’s d’École-Valentin avait déjà fait l’objet d’un vol à main armée similaire, un dimanche soir, en octobre 2008. Les braqueurs n’avaient alors pas hésité à prendre une jeune employée en otage.
Selon nos informations, le braqueur blessé, opéré durant la nuit, serait hors de danger.