Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

mardi 3 mai 2016

Le SRC a publié son rapport 2016


«Extrémisme en Suisse et dans l'armée»

Le nombre de personnes signalées reste «extrêmement faible en proportion totale de militaires incorporés», selon le service spécialisé «Extrémisme dans l'armée» dans son rapport 2015. (photo: Keystone)


Les cas d'extrémisme pour motifs jihadistes ont augmenté en 2015. La plupart des cas relèvent de l'extrême droite. Le service spécialisé a traité 34 dossiers en 2015, soit 7 de moins qu'en 2014.

Sur dix cas rapportés, trois ont trait au jihadisme en 2015, contre un sur dix en 2014. En Suisse, environ 400 individus ont des liens avec l'«Etat islamique», sur internet notamment, avait constaté lundi le Service de renseignement de la Confédération.

L'armée de milice, reflet de la société civile, y est inévitablement confrontée, a indiqué mardi le service spécialisé «Extrémisme dans l'armée» dans son rapport 2015. Les signalements d'extrémisme pour motifs jihadistes portaient principalement sur des cas individuels de possible radicalisation.

Sur dix cas, six relèvent de l'extrémisme de droite et seul un cas de l'extrémisme de gauche. Aucun accident majeur ne s'est produit. Le nombre de personnes signalées reste «extrêmement faible en proportion totale de militaires incorporés».

Le service spécialisé «Extrémisme dans l'armée» forme et sensibilise les militaires. Plus de 1000 cadres ont participé aux 18 cours. L'armée applique une stratégie de la tolérance zéro en matière d'extrémisme.