La maladie provoque notamment des lésions cutanées impressionnantes. (photo: Twitter)
Les habitants d'Alep, ville meurtrie par de longues années de guerre civile en Syrie, doivent faire face à un nouveau fléau: l'«Aleppo evil», ou «le diable d'Alep» en français, indique «The Sun» lundi.
Cette maladie parasitaire transmise par des insectes qui prospèrent en zones de guerre sur les morts provoque des lésions cutanées, des problèmes respiratoires et des saignements de nez. Sans traitement, elle peut provoquer la mort.
Les conditions sanitaires catastrophiques dans la région ont conduit à une prolifération de la maladie, qui se propage au Moyen-Orient grâce aux flux migratoires. Selon le quotidien britannique, l'Europe pourrait également être touchée avec l'arrivée de réfugiés infectés.
Quelques cas seulement avaient été détectés au Liban durant le début des années 2000. Mais depuis leur nombre n'a cessé d'augmenter. Plus de mille personnes étaient en effet atteintes par la maladie en 2013. Dans la majeure partie des cas, les victimes étaient des réfugiés syriens.
L'Organisation mondiale de la Santé n'est cependant pas en alerte face à la situation. L'OMS considère la maladie comme «négligeable», car elle peut être combattue facilement en améliorant les conditions dans les camps de réfugiés et qu'un traitement précoce pourrait stopper sa propagation.