Un homme âgé de 25 ans a été arrêté, le 29 octobre, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) alors qu’il préparait un attentat contre des militaires de la base navale de Toulon. Il a depuis été mis en examen pour association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste et écroué.
Cette information, révélée par le Grand Journal de Canal plus, a été confirmée le 10 novembre par Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur.
« Placé sous surveillance depuis un an en raison de sa radicalisation et de son soutien public aux thèses jihadistes, cet individu avait cherché à se procurer du matériel pour passer à l’acte », a précisé le ministre, dans un communiqué.
Peu avant l’arrestation de ce jihadiste, la DGSI a intercepté deux colis qui lui étaient destinés, contenant l’un et l’autre une cagoule et un couteau de combat.
Lors de sa garde à vue, il a reconnu être en relation avec un autre jihadiste de 21 ans qui, originaire de Roubaix, a rejoint les rangs de l’État islamique (EI ou Daesh) en Syrie. C’est ce dernier qui l’aurait incité à passer à l’acte et à se procurer une arme.
Selon une source policière sollicitée par l’AFP, ce jihadiste toulonnais n’avait « pas encore de plan précis » pour s’attaquer aux militaires de la base navale de Toulon, laquelle abrite notamment le porte-avions Charles-de-Gaulle et les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA).
Il s’agit du second projet d’attentat contre une base militaire déjoué cette année. En juin, la DGSI avait en effet interpellé 4 individus qui comptait s’en prendre au sémaphore du Cap Béar, un centre de surveillance de la Marine nationale.