Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

jeudi 1 octobre 2015

Plus de 50 avions et hélicos russes déployés en Syrie pendant que les occidentaux tergiversent


Une seconde vague de bombardements a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi.

L'armée russe a déployé plus de 50 avions et hélicoptères, ainsi que des troupes d'infanterie de marine, des parachutistes et des unités de forces spéciales pour son dispositif militaire en Syrie, a indiqué jeudi le ministère de la Défense cité par l'agence Interfax. C'est la première fois que Moscou confirme officiellement l'ampleur de son engagement.

Ces forces se trouvent dans le port syrien de Tartous où l'armée russe dispose d'installations logistiques, et surtout à l'aéroport de Lattaquié où elle a construit une base militaire. Le responsable militaire n'a pas précisé quels types d'aéronefs avaient été déployés.

«Ce détachement a été déployé dans les délais les plus brefs. Nous avons pu le faire dans la mesure où nos stocks de matériel et de munitions se trouvaient déjà dans nos installations logistiques de Tartous. Il a suffi de faire venir l'aviation et du matériel», a ajouté le porte-parole.

Bombardements

Des sources américaines avaient détaillé ce dispositif : 4 bombardiers Su-34, 12 bombardiers Su-25, 12 avions d'attaque au sol SU-24, 4 chasseurs Su-30 et une vingtaine d'hélicoptères.

L'aviation russe a mené mercredi ses toute premières frappes aériennes en Syrie. Une seconde vague de bombardements a eu lieu dans la nuit de mercredi à jeudi, selon Moscou.

Selon la chaîne de télévision libanaise Al Mayadine, proche du pouvoir syrien, les avions russes ont bombardé dans la province de Hama et contre la base aérienne de Takba tenue par l'Etat islamique dans la province de Rakka.

l'Iran et le Venezuela soutiennent les frappes russes.

Mais qui sont ces « terroristes » ? 

C’est la question qui divise Russes et Occidentaux et permet d’entretenir une certaine ambiguïté. Les Européens, les monarchies arabes et les Américains font le distinguo entre Daech, ou le Front al-Nosra et les rebelles modérés qu’ils soutiennent contre le régime syrien ces derniers peuvent toutefois s’allier aux autres de façon circonstancielle.

Par contre pour Moscou, tout opposant armé au régime de Bachar Al Assad est un « terroriste ». Le malentendu devrait donc durer.

Les Américains reprochent aussi aux Russes de ne pas les avoir prévenus de leurs frappes. Mais le même jour, Washington n’a pas non plus prévenu Moscou de son attaque aérienne près d’Alep, a reconnu John Kerry. Les deux capitales se sont donc mis d’accord pour commencer des pourparlers afin d’éviter que leurs avions se retrouvent nez à nez dans le ciel syrien.

ATS