Comme la France, la Russie ne dispose que d’un seul porte-avions, avec l’Amiral Kouznetsov. D’une longueur d’environ 300 m pour un déplacement de plus de 67.000 tonnes en pleine charge, ce bâtiment, mis en service en 1995, peut emporter une quarantaine d’aéronefs, dont 12 chasseurs SU-33.
Cependant, et alors que, en France, le projet d’un second porte-avions a été renvoyé aux calendes grecques, la Russie entend développer les capacités aéronavales de ses forces navales, avec le lancement d’un nouveau programme appelé « Projet 23000E » ou « Shtorm ». Et il s’agit de rivaliser avec les bâtiments du même type mis en oeuvre par la marine américaine.
Ainsi, rapporte le magazine spécialisé IHS Janes, le Centre de recherche de Kryvlov (KSRC) va présenter une nouvelle classe de porte-avions à l’occasion du prochain salon international de la défense maritime qui se tiendra en juillet à Saint-Pétersbourg. Et visiblement, les ingénieurs russes ont donné dans la démesure par rapport aux projets précédemment présentés.
En effet, il est question de construire un porte-avions d’un tonnage compris entre 90.000 et 100.000 tonnes (comme ceux de la classe Gerald R. Ford aux États-Unis), d’une longueur de 330 m pour 40 m de large et un tirant d’eau de 11 m. Ce navire devra être en mesure d’emporter entre 80 et 90 aéronefs, dont des MiG-29K et des avions navalisés dits de 5e génération de type Sukhoï FA T-50.
Le « Shtorm » comptera deux îlots, un pont d’envol oblique et 4 positions de lancement, dont 2 utilisant des catapultes électromagnétiques (à l’image de la prochaine classe de porte-avions américains) et 2 par des rampes inclinées, comme c’est actuellement le cas pour l’Amiral Kouznetsov. Côté armement, il s’appuiera sur 4 systèmes anti-aériens. En outre, il disposera de dispositifs de guerre électronique et de capteurs intégrés.
Quant aux performances, ce porte-avions devrait naviguer à la vitesse maximale de 30 noeuds (via une propulsion nucléaire ou classique, le choix n’est pas encore tranché) et avoir une autonomie de 120 jours. Alors que la tendance, chez les Occidentaux, est de réduire le format des équipages en misant sur une automatisation accrue, le bureau d’étude russe fait un choix opposé : le Shtorm comptera entre 4.000 et 5.000 marins.
« Le projet de porte-avions polyvalent 23000E est conçu pour mener des opérations dans des zones éloignées, engager des cibles ennemies terrestres et maritimes, assurer la stabilité opérationnelle des forces navales ainsi que la défense aérienne et la protection de troupes de débarquement », a expliqué Valery Polyakov, le directeur adjoint du KSC.
Toutefois rien n’a été dit sur la capacité éventuelle de ce navire à embarquer des drones de combat. Et cela, alors que la marine américaine a fait de cette possibilité une priorité.
Cependant, et alors que, en France, le projet d’un second porte-avions a été renvoyé aux calendes grecques, la Russie entend développer les capacités aéronavales de ses forces navales, avec le lancement d’un nouveau programme appelé « Projet 23000E » ou « Shtorm ». Et il s’agit de rivaliser avec les bâtiments du même type mis en oeuvre par la marine américaine.
Ainsi, rapporte le magazine spécialisé IHS Janes, le Centre de recherche de Kryvlov (KSRC) va présenter une nouvelle classe de porte-avions à l’occasion du prochain salon international de la défense maritime qui se tiendra en juillet à Saint-Pétersbourg. Et visiblement, les ingénieurs russes ont donné dans la démesure par rapport aux projets précédemment présentés.
En effet, il est question de construire un porte-avions d’un tonnage compris entre 90.000 et 100.000 tonnes (comme ceux de la classe Gerald R. Ford aux États-Unis), d’une longueur de 330 m pour 40 m de large et un tirant d’eau de 11 m. Ce navire devra être en mesure d’emporter entre 80 et 90 aéronefs, dont des MiG-29K et des avions navalisés dits de 5e génération de type Sukhoï FA T-50.
Le « Shtorm » comptera deux îlots, un pont d’envol oblique et 4 positions de lancement, dont 2 utilisant des catapultes électromagnétiques (à l’image de la prochaine classe de porte-avions américains) et 2 par des rampes inclinées, comme c’est actuellement le cas pour l’Amiral Kouznetsov. Côté armement, il s’appuiera sur 4 systèmes anti-aériens. En outre, il disposera de dispositifs de guerre électronique et de capteurs intégrés.
Quant aux performances, ce porte-avions devrait naviguer à la vitesse maximale de 30 noeuds (via une propulsion nucléaire ou classique, le choix n’est pas encore tranché) et avoir une autonomie de 120 jours. Alors que la tendance, chez les Occidentaux, est de réduire le format des équipages en misant sur une automatisation accrue, le bureau d’étude russe fait un choix opposé : le Shtorm comptera entre 4.000 et 5.000 marins.
« Le projet de porte-avions polyvalent 23000E est conçu pour mener des opérations dans des zones éloignées, engager des cibles ennemies terrestres et maritimes, assurer la stabilité opérationnelle des forces navales ainsi que la défense aérienne et la protection de troupes de débarquement », a expliqué Valery Polyakov, le directeur adjoint du KSC.
Toutefois rien n’a été dit sur la capacité éventuelle de ce navire à embarquer des drones de combat. Et cela, alors que la marine américaine a fait de cette possibilité une priorité.