Un événement passé inaperçu ces dernières semaines, mais dénoncé par Le Peuple, montre que le danger de l’arrivée de djihadistes avec les migrants illégaux qui débarquent dans le Sud de l’Italie est bien réel.
Le journal La Sicilia fait état ce mercredi 20 mai, matin de l’arrestation à Milan d’un des complices islamistes de l’attentat du Bardo à Tunis. L’individu serait un marocain, identifié depuis par la police tunisienne.
Cet homme est arrivé en Italie dans le bateau qui n’a pas demandé l’aide de la marine italienne, et qui a débarqué 60 migrants clandestins en Italie il y a 3 semaines. Depuis la police italienne a remis la main sur 20 de ces clandestins tunisiens pour la plupart, et parmi eux, Ô surprise, un djihadiste, co-responsable d’un attentat meurtrier à Tunis! Combien y en a-t-il d’autres?
La police italienne, débordée, ne relève pas les empreintes digitales des migrants. C’est désastreux pour la sécurité en Europe.
Il est évident que d’autres islamistes se cachent parmi les dizaines de milliers de migrants qui sont en train de débarquer chaque semaine en Italie et en Grèce. L’Europe va maintenant s’adresser au Conseil de Sécurité de l’ONU pour obtenir l’autorisation d’intervenir militairement en Afrique du Nord pour couler les bateaux avant leur départ. L’Europe pourrait se heurter à un veto russe. Pourquoi la Russie ferait-elle des cadeaux à l’Europe qui lui impose des sanctions? A moins d’un accord sur le non-renouvellement de ces sanctions à la date-anniversaire en septembre, on peut craindre le pire. Cela renforcera l’incapacité de l’Europe à traiter clairement de la situation des migrants illégaux.
L’Europe doit d’urgence s’inspirer de la politique de fermeture des frontières de l’Australie, un pays démocratique, dont le Premier ministre ne comprend pas l’indécision européenne.