Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 25 janvier 2015

Et si Mehdi Nemmouche n'était pas le tueur de Bruxelles ?


"La découverte de la présence d’un complice marchant dans les rues de Bruxelles avec Mehdi Nemmouche deux jours après la tuerie du Musée juif [le 24 mai 2014] pose questions", écrit le quotidien populaire La Dernière Heure après que la police belge a diffusé un appel à témoins afin d'identifier un individu sur des images saisies par une caméra de surveillance. Un avis qui porte la même date et est placé à côté de celui concernant Mehdi Nemmouche, auteur présumé de la fusillade qui avait fait quatre morts. Auteur présumé... jusqu'à présent, car, comme le souligne La Dernière Heure, parmi les questions posées figure en premier lieu "celle de la culpabilité totale de Mehdi Nemmouche".

Le journal dresse une liste de huit "zones d'ombre", notamment le fait que Nemmouche, "depuis qu'il croupit dans sa cellule de la prison de Bruges", "n'a quasiment pas parlé", que sur aucune image de vidéosurveillance "on ne reconnaît formellement Mehdi Nemmouche", ou encore qu'aucune trace de son ADN ni d'empreinte digitale n'a été retrouvée sur les lieux – même si "l'auteur de la tuerie portait des gants". Par ailleurs, "s’il y a un complice à Bruxelles, il y en a peut-être d’autres. Ceci n’est qu’une hypothèse, mais Nemmouche et son complice se promènent très – trop ? – tranquillement, à visage découvert, sur une grande artère bruxelloise, quatre jours après la tuerie. Ceci alors que plus de mille policiers sont à la recherche du tueur du Musée juif. Seraient-ils uniquement au service d’un troisième homme, le tueur du Musée juif, comme appui logistique ?" s'interroge le journal.