L'armée américaine et ses "partenaires" ont commencé à bombarder des positions de l'Etat islamique en Syrie, mardi matin. Au moins 120 jihadistes ont été tués.
Les images captées mardi du pont de l'USS Philippine Sea:
Les frappes menées au moyen d'avions de chasse, de bombardiers ou de missiles Tomahawk tirés depuis des navires, ont visé des centres de l'EI dans le nord, le nord-est et l'est de la Syrie.
Explosions "très puissantes"
La coalition a également mené 22 frappes dans la région de Boukamal frontalière de l'Irak et située dans la province pétrolière de Deir Ezzor dans l'est de la Syrie, selon l'OSDH et des militants. Huit autres frappes ont visé d'autres positions dans la province de Deir Ezzor. "Les explosions étaient très puissantes", a relaté un militant présent à Boukamal, en témoignant également de la fuite des résidents vivant à proximité des positions de l'EI. "On peut voir les véhicules de l'EI circuler dans les rues" et certains d'entre eux transportent "des missiles antiaériens", a précisé ce militant qui se fait appeler Assi al-Hussein. "Les écoles ont fermé", a-t-il ajouté. En outre, trois frappes ont visé la ville de Chaddadé dans la province de Hassaka (Nord-Est), selon l'OSDH.
Les avions de la coalition ont également ciblé des positions de combattants d'al-Qaida, tuant 50 d'entre eux dans l'ouest de la province septentrionale d'Alep ainsi que huit civils, dont une femme et trois enfants, selon un bilan de l'OSDH. Ces positions appartiennent au Front Al-Nosra, branche syrienne d'al-Qaida, a précisé l'ONG. Le Pentagone a confirmé avoir mené, sans ses alliés, des frappes contre un groupe autre que l'EI, affirmant qu'il s'agissait du groupe Khorassan, composé de vétérans d'al-Qaida et qui coopère avec Al-Nosra en utilisant ses bases et ses ressources, selon des experts.
TF121