Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

dimanche 27 juillet 2014

Vol AH5017 : un leader du Hezbollah et des troupes françaises étaient à bord


Sur les 116 ou 118 personnes à bord du vol Air Algérie AH5017 qui s’est écrasé dans le Nord du Mali, au moins 33 militaires français et un leader libanais du Hezbollah étaient présents.

Le nombre exact de personnes présentes dans l’avion, un McDonnel Dougglas-83, est toujours incertain. Mais le journal local Echorouk affirme qu’il y avait des troupes françaises à bord. Il s’y trouvait également au moins 19 passagers libanais, dont plusieurs avec une double nationalité, incluant une figure emblématique du Hezbollah, déguisée en homme d’affaires.

Quatre réunions d’urgence ont été tenues en cinq jours à l’Élysée, une cellule de travail d’une cinquantaine de personnes a été mise en place à Paris, les drapeaux français ont été mis en berne pour trois jours, un voyage officiel du président François Hollande à La Réunion et à Mayotte a été annulé.

La France a immédiatement dépêché une centaine de militaires sur place et un ministre.

Selon le quotidien algérien Echorouk, parmi les victimes, on dénombrerait 33 militaires français et 3 officiers supérieurs du Renseignement français. Alors que la presse internationale reprend et commente cette information, la presse française la cache à ses lecteurs.

La France est engagée dans plusieurs opérations militaires en Afrique.

L’avion aurait subitement chuté de 10 000 mètres en 3 minutes et se serait pulvérisé au sol. Le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) français travaille sur l’hypothèse d’un accident imputable à un orage sans pour autant écarter la piste d’un attentat.

Air France a décidé de dérouter jusqu’à nouvel ordre tous ses avions passant par cette zone.

Echorouk précise par ailleurs qu’une victime libanaise, voyageant sous une fausse identité, était un des principaux responsables du financement du Hezbollah. Le 25 janvier 2010, plusieurs autres hauts responsables du Hezbollah sont morts dans le crash du vol 409 d’Ethiopian Airlines. L’enquête a officiellement conclu à un accident, tandis que la Résistance libanaise y a vu un attentat perpétré par le Mossad.

Une équipe d’experts libanais est sur le chemin du Mali pour assister l’enquête.

Indication sur le site du crash

Les débris retrouvés suggéreraient dans un premier temps que l’avion s’est crashé au sol et ensuite désintégré. Les seules théories retenues par les experts concernent la météo qui n’aurait pas été clémente ou encore des problèmes techniques concernant l’appareil.

Le ministre des transports algérien, Amar Ghoul, a déclaré : « L’enquête est en court. Cela va demander du temps mais nous ne devrions exclure aucune hypothèse jusqu’à ce que l’enquête ne soit achevée. Nous devons traiter les informations avec prudence et ne pas propager de rumeurs tant que les enquêteurs n’auront pas rendu leur verdict ».

« Nous ne pouvons pas encore parler de la véritable raison de ce crash avant que l’enquête ne soit conclu. Les données techniques indiquent un climat hostile au moment du crash. Le Mali a la priorité de l’enquête, étant donné que l’accidents’est produit sur leur territoire. L’Algérie, la France ou tout autre pays aidera en accord avec la loi ».

Pour Jean Serrat, ancien commandant de bord, on aurait retrouvé des morceaux sur 10 kilomètres à la ronde, ce qui prouverait que l’avion a été détruit ou disloqué en vol.