Des services secrets, nous ne savons que les échecs et rarement les succès. Si l'échec provoque l'anathème, l'ingratitude est fille de la victoire. Quand à la gloire, il faut l'oublier, elle est pour les autres...

lundi 19 mai 2014

Vol MH370 : abattu ?




Version 1 

Plus de septante jours après la disparition du vol MH370 de Malaysia Airlines, le premier livre sur le sujet sort lundi et promet de faire des vagues. Dans «Flight MH370: The Mystery», l'Australien Nigel Cawthorne ne prétend pas détenir la vérité sur ce qui s'est réellement passé. Mais il soutient la théorie qui veut que l'avion, disparu le 8 mars dernier, a été accidentellement abattu pendant un exercice militaire mené conjointement par la Thaïlande et les Etats-Unis en mer de Chine méridionale. Le livre, que le «Sydney Morning Herald» a pu se procurer, suppose également que les enquêteurs ont ensuite été orientés dans la mauvaise direction pour que l'erreur ne soit jamais révélée.

Dans son introduction, Cawthorne écrit que les familles de victimes ne sauront «très certainement» jamais ce qui est arrivé à leurs proches. «Sont-ils morts sans souffrance, inconscients de leur sort? Ou sont-ils morts dans la terreur dans une épave en feu, s'écrasant depuis le ciel dans les mains d'un homme fou?», s'interroge-t-il.

Le livre relève le fait que Mike McKay, un Néo-Zélandais qui travaillait sur une plateforme pétrolière dans le golfe de Thaïlande au moment où le transpondeur de l'avion s'est éteint, a vu un appareil en flammes. L'écrivain fait le lien avec un exercice militaire mené conjointement par la Thaïlande et les Etats-Unis en mer de Chine méridionale au même moment.

«Un participant a peut-être accidentellement abattu le vol MH370. Des choses pareilles arrivent. Personne ne veut un autre Lockerbie (ndlr: en 1988, le vol 103 de Pan Am aurait été détruit par des terroristes, en représailles d'une frappe accidentelle de l'US Navy contre un vol commercial iranien). Donc ceux qui étaient impliqués auraient toutes les raisons de se taire», écrit Cawthorne, qui suggère que les enquêteurs ont été délibérément lancés sur de fausses pistes. «Après tout, aucun débris n'a été retrouvé dans le sud de l'océan Indien, ce qui en soi est suspect», estime l'auteur.

20min.ch

Version 2

The Vanishing Act Trailer - Cannes 2014


Version 3

Même si les recherches se poursuivent avec le redéploiement des satellites et des gros moyens de hautes gammes technologiques, derrière cette histoire se cache le désir d'orienter les causes de la disparition. 

Dès la disparition de l'avion, des efforts considérables sont déployés pour attribuer au pilote et copilote la responsabilité sans consacrer ne serait ce que 1% à une faille technique. Et qui dit faille technique dit faille de construction, ce qui affectera sans doute les commandes de Boeing. 

Un des scénarios le plus probable pour cette mystérieuse disparition pourrait concerner un détournement mal tourné en se basant sur les données radar qui ont indiqué avec précision que l’avion a fait un demi-tour. Il s'agit pour les pirates de s'écraser sur les tours jumelles Petronas de Kuala Lumpur. Ce sont les plus grandes tours du Monde de 88 étages de 452 mètres et 78 ascenseurs. Est-il possible que les forces malaisiennes observent impuissant une possible action terroriste aérienne contre leurs tours jumelles en pleine capitale? Il n'est pas exclu que l'armée aérienne malaisienne ait pulvérisé l'avion en l'air et il est temps de nous dire la vérité et non endormir tout le monde en l'orientant sur des vaines recherches. 


Djamil Ahmat 

Version 4

L’US Navy a entrepris avec l’agence militaire de renseignement (NSA) de déployer la dernière génération de drones maritimes de type Triton MQ-4C. Les opérations de recherche du vol MH370 – menées dans une vaste zone géographique de plusieurs millions de kilomètres carrés – au cœur d’une zone stratégique pour les pays de la région  - ont précisément permis le déploiement et la pose de balises pour ce nouveau système de contrôle des océans ou « Broad Area Maritime Surveillance system ».

Sitôt la disparition du MH370 annoncée, le Wall Street Journal et The Economist avaient été, tout comme il y a trente ans, parmi les premiers à soutenir une version semi-officielle : la thèse « du pirate de l’air » avec des passeports volés. Une version supportée par le FBI qui forge un lien avec l’Iran – qui pourra être réactivé dans un proche futur. C’est elle qui a été relayée partout ailleurs dans les médias.

Les opérations de recherche ont reposé sur le « crowdsource searching » associant virtuellement les individus du monde entier par l’entremise d’une plateforme internet. Etait-ce autre chose qu’une formidable publicité pour la société Tomnod, filiale de DigitalGlobe ou le produit d’un calcul afin de rendre ces opérations crédibles? Le directeur exécutif de DigitalGlobe, opérant les satellites de surveillance, n’est autre que Mark Brender, ancien officier de l’US Navy pour les affaires publiques, entouré par des membres du renseignement américain au conseil de direction.

L’existence d’un lien entre le profil des passagers et l’expertise en matière de surveillance électronique n’a pour l’heure pas été expliqué. Une vingtaine d’entre eux travaillaient pour Freescale semiconductor, basée à Austin au Texas, avec une filiale à Tianjin en Chine. Freescale est la propriété de Blackstone Group, Carlyle, Blackrock advisors et Vanguard Group tous contractants à titre privés pour l’armée américaine.

Bien que personne ne semble aujourd’hui en mesure d’apporter une réponse convaincante à cette énigme, les épisodes antérieurs et les plans militaires déclassifiés étayent des pistes autrement plus crédibles que les projections infondées des dernières semaines.

La confusion a cependant été cultivée dans l’opinion quant aux raisons de cet accident. En 1984, Time magazine tentait de discréditer les critiques en évoquant la persistance des « théories de la conspiration ». Les deux agents de la NSA, Tom Bernard et T. Edward Eskelson qui avaient osé remettre en question la version du gouvernement Reagan s’étaient finalement tus – menacés de poursuites d’après la loi sur l’espionnage (1917).

L’ère des drones a ouvert la possibilité de guider un avion sans pilote, permettant la conduite d’opérations de guerre électronique afin de tromper les radars ennemis en rendant des avions invisibles à la détection. Le déploiement d’une nouvelle génération de drones maritimes américain pourrait constituer une des clés de cette affaire. Comme le disait John Le Carré, « l’espionnage est le théâtre secret de la société » et à ce titre il est requis de fonder une analyse sur les preuves matérielles que nous fournit le passé et de ne pas céder aux sirènes de scénarios officiels et inofficiels aussi fantaisistes que trompeurs.

Jérôme Gygax

Version 5

Pour certaines autorités russes qui préfèrent garder leur anonymat., l’avion a bel et bien été détourné. La direction initiale a été modifiée. Au lieu de se rendre en Chine comme convenu, l’avion prenait donc la direction de l’Inde où, les terroristes de l’air voulaient le faire exploser sur une centrale nucléaire. Ainsi, l’avion aurait alors été purement et simplement abattu.

Des informations vagues pour l’instant. En effet, abattu par qui ? Est-ce pour cette raison qu’il y a eu autant de spéculations ? Personne ne sait…Malaysia Airlines va devoir indemniser les familles des victimes. Personne n’arrive encore à réellement déterminer le lieu du crash ou à confirmer que les débris vus par satellite sont les restes de l’avion…